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Intervention française en Centrafrique: soutien « total » du président malien
Publié le vendredi 6 decembre 2013  |  France 24


© aBamako.com par CHARLES PLATIAU
Rencontre des chefs d`Etats Africains sur la lutte contre le trafic et le braconnage des espèces menacées
Paris le 5 décembre 2013 à l`Hôtel de la Marine. Le président Ibrahim Boubacar Keita et son homologue français, François Hollande s`embrassant à l`occasion de la rencontre des chefs d`Etats Africains sur la lutte contre le trafic et le braconnage des espèces menacées tenue la veille du Sommet de l`Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique


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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a apporté jeudi son soutien « total » à l’engagement militaire français en Centrafrique, qui survient moins d’un an après l’intervention au Mali, y voyant un « devoir de solidarité » de la part de l’ancienne puissance coloniale.
En réponse à une question de la chaîne BFMTV, le chef de l’Etat malien s’est déclaré « totalement et absolument » favorable à l’intervention française en Centrafrique, peu après l’annonce officielle du début de l’opération par François Hollande.

« Je pense que c’est un devoir de solidarité et les relations de la France et de l’Afrique sont d’une qualité telle que nous n’avons pas le droit de nous ignorer et, quand l’un est en difficulté (…), la France accomplit là un devoir historique et parfaitement dans l’ordre des choses et dans sa vocation », a estimé « IBK ».

Si la France n’agissait pas « dès maintenant », a-t-il insisté, « ce serait là quelque chose de très grave pour toute l’Afrique centrale ».
« La France n’est pas le gendarme de l’Afrique », a-t-il toutefois estimé, jugeant que les pays africains devaient s’interroger eux-mêmes: « Qu’avons-nous fait de notre indépendance ? Comment nous sommes nous préparés ? Quels Etats avons-nous mis en place dans nos pays ? ».

« Nous avons envisagé la question de l’Etat avec beaucoup de légèreté, nous avons péché par paresse intellectuelle, nous n’avons pas mis en place ce qu’il fallait, les outils dignes d’un Etat de ce nom », a-t-il dénoncé?
« La mauvaise gouvernance aidant, la corruption effrénée, cela ne peut pas tenir et c’est cela qui a conduit à la situation de délitement (…) avec les conséquences que l’on sait, pas d’armée capable de défendre la nation », a conclu le chef de l’Etat malien.

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