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L’Essor N° 17573 du 6/12/2013

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Diéma : La monogamie, une pratique qui dérange ?
Publié le lundi 9 decembre 2013  |  L’Essor




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Autrefois convoitée par les époux, la monogamie est devenue au fil du temps une pratique plutôt crainte

La monogamie peut-elle être dangereuse pour la sérénité d’un couple, la cohésion du foyer ? La question pourrait faire sourire les défenseurs de cette pratique. A Diéma, où elle a cours, beaucoup, de personnes que nous avons rencontrées dans les différents segments de la société n’y voient que des inconvénients vrais ou supposés.

L’image d’Epinal, du couple uni par un amour indéfectible dont rêvent beaucoup de nos sœurs est en voie de disparition. La plupart des personnes que nous avons interrogées avouent avoir abandonné la pratique à cause des mesquineries de leurs conjointes, qui profitant de leur statut de femme unique, se sont érigées en de véritables impératrices dont le comportement a fini par avoir raison de la quiétude du foyer. La monogamie, comme définie dans le petit Larousse, est un système juridique dans lequel, un homme ou une femme ne peut avoir plusieurs conjoints systématiquement. La monogamie s’oppose à la polygamie et à la polyandrie, qui sont deux formes de la polygamie. La monogamie existe dans nos sociétés depuis la nuit des temps. La forme traditionnelle et la forme officielle. La forme officielle consiste à prendre des engagements devant l’autorité d’état civil, à ne pas marier une autre femme. La forme traditionnelle, c’est se limiter à une seule femme par convenance personnelle. Selon les estimations, sur 100 hommes ayant adopté le régime monogamique, si c’était à refaire, 98 y renonceront par déception. Les raisons sont multiples, elles varient d’un couple à un autre.

La monogamie est surtout pratiquée en milieu intellectuel. Certaines ethnies la font pour des raisons plutôt culturelles, par exemple les maures, les arabes. Certains hommes pensent que « la monogamie donne trop de pouvoir à la femme. Lorsqu’un homme s’engage dans la monogamie, aux yeux de la loi il ne plus épouser une autre femme. Ce statut dope les velléités de la femme toujours encline à s’ériger en impératrice qui régente la vie familiale. C’est peut-être pourquoi Cheickné Diarra, un notable de que nous avons rencontré n’a jamais voulu s’engager sur la voie de la monogamie. Mariam Bathily, n’y voit pas d’inconvénients. Elle, a convenu avec son mari la monogamie. Mais se dit toujours prête à renoncer à ce statut si son mari désire convoler en secondes noces. Avant leur mariage son mari lui a proposé le statut matrimonial de la monogamie. Elle a sauté sur la proposition comme du pain béni. La monogamie est une pratique culturelle des sociétés judéo-chrétiennes. Dans ces société, les hommes réfutent la polygamie tout en entretenant de nombreuses maitresses déclare Madoua Diakité, un ancien émigré qui fustige au passage les nouvelles pratiques qui voient des personnes de même sexe à s’unir pour le meilleur et pour le pire. Les femmes d’union monogamique d’une manière générale ne refusent pas de renoncer à leur statut mais elles réclament en contrepartie une réparation financière.

Tel a été le cas de l’ami de Lassana Coulibaly, un commerçant que nous avons rencontré au cours de cette enquête. Son ami avait signé la monogamie avec sa femme. Il fut un moment où il voulut épouser une autre. Lassana Coulibaly l’aurait déconseillé en vain. Lorsqu’il a porté la décision à la connaissance de sa femme, celle-ci était verte de colère. Une fois revenu à la raison elle a réclamé une somme de 750 000 F CFA, à son mari pour accepter le changement de statut au tribunal. Le pauvre mari a dû s’endetter auprès d’une banque pour pouvoir honorer ses engagements envers nouvelle belle famille et sa première épouse. La polygamie crée des discordances entre les épouses. Les enfants seront séparés, chacun va du côté de sa mère. Ils verront en leur père, un méchant, un injuste. Mieux vaut rester monogame, assure Sidi Diawara. Bakary N’Tji Traoré, étudiant à l’Institut national de formation en science de la santé pense lui aussi que le régime monogamique, donne plus de pouvoir à la femme, surtout si elle est instruite, elle se croit au-dessus de son mari. Elle peut adopter toutes sortes de comportements dans le foyer, car elle a déjà en tête que son mari ne peut pas épouser une autre femme sans son consentement. Moi j’ai un statut polygamique, mais cela ne veut pas dire forcément que je prendrais plusieurs femmes. Tout est une question de principes. Si chacun se limitait à une seule femme, où mettre le reste ? », Philosopha un lycéen.

O BA AMAP-Diéma



Koutiala : La Journée mondiale des toilettes dans les écoles

La Journée mondiale des toilettes a été célébrée à Koutiala au cours d’une cérémonie organisée dans la cour du groupe scolaire de Hamdallaye, par l’ONG ALPHALOG avec l’appui financier de l’UNICEF et de la SNV. La cérémonie a regroupé les maîtres et élèves de trois groupes scolaires, Hamdallaye, Sogomougou et Tonasso, les présidents des CGS, des APE, les clubs d’hygiène couverts par ALPHALOG et une foule nombreuse. Les objectifs étaient, d’intégrer les principes de développement dans les options politiques et les programmes des pays et inverser la perte de ressources environnementales ; réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion de personnes qui n’ont pas accès à une bonne eau et ne disposant pas de sanitaires de base. C’était dans le cadre du Programme WASH de l’UNICEF et de la SNV dans 33 écoles des CAP de Koutiala, M’Pessoba et Zangasso pour la promotion de l’hygiène en milieu scolaire et communautaire. Le thème retenu en 2013 par l’ONU pour célébrer l’événement est évocateur » Assainissement OMD, où en est-on ? ». En effet plus de 2,1 milliards de personnes ont pu avoir accès à des sources d’eau potable améliorée depuis 1990, dépassant ainsi le but fixé pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ces mêmes personnes n’ont toujours pas accès à des toilettes ou latrines, indique le superviseur d’ALPHALOG, Gaoussou Diakité. Dans son intervention, Mr Diakité dira que pour stimuler les efforts et mettre fin à la défécation en plein air, cause de plusieurs maladies qui tuent des milliers d’enfants chaque jour, il faut s’associer pour réussir et arriver, d’ici 2020, à apporter une amélioration significative dans la vie d’au moins 10 millions d’habitants vivant dans des taudis. Le Directeur du Centre d’Animation Pédagogique (DCAP) de Koutiala, Mr Soumana Niaré qui présidait la cérémonie, assisté du chef de quartier d’Hamdallaye, El Hadj Fodé Diawara, dira que cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de recherche de qualité de notre cadre de vie et de notre système éducatif.

En fait, les menaces qui pèsent sur l’environnement à travers le monde sont réelles et prennent une proportion de plus en plus inquiétante au fur et à mesure que l’homme, dans ses actions quotidiennes, continue d’agir négativement sur son environnement. Il conclura en disant que l’environnement est un trésor commun et l’accès de tous à des toilettes est une lutte contre la pauvreté. L’opportunité était propice pour les conseillers d’ALPHALOG de faire une animation relative à l’utilisation et à l’entretien des toilettes. Aussi les banderoles édifiaient les gens sur les enquêtes menées par l’équipe d’ALPHALOG au sein de la population. En effet, les excrétas produits par une population estimée à 60.000 habitants, est de 32 tonnes 850 kg par an. La remise de prix composés de balais, de savon, de gants et de grésil pour l’entretien des toilettes aux écoles de Hamdallaye, Sogomougou et Tonasso, a été l’un des temps fort de la cérémonie. Les activités de célébration de la Journée mondiale des toilettes se sont achevées par un sketch de sensibilisation sur l’utilisation des toilettes par le groupe scolaire de Tonasso.

O DEMBELE AMAP-Koutiala



Gao : LE RETOUR DES DEPLACES

Un convoi de 115 personnes ont pris le départ de Ségou pour Gao par CAR le mardi 19 novembre 2013, en présence du directeur régional du développement social et de l’économie solidaire, du président du COREN, du coordinateur régional de Enda –Mali à Ségou et du représentant du préfet du cercle de Ségou. Ce convoi, troisième du genre à Ségou est une initiative de l’ONG ENDA MALI, la mobilisation des autorités administratives, politiques, religieuses, traditionnelles des organisations de la société civile pour trouver des réponses aux bonnes conditions de retour des déplacés dans leurs localités d’origine et leur insertion sociale économique par une aide d’urgence.

En effet, ENDA MALI en collaboration avec CARITAS Allemagne contribue au retour d’environ 955 personnes dont 250 de la région de Tombouctou, 705 de la région de Gao. Le présent convoi de 115 personnes à destination de Gao s’inscrit dans ce contexte. Enda Mali prend en charge le transport (par la location du CAR) et les frais de nourriture au cours du trajet soit 5 000F CFA par personne et par jour. Le coordinateur régional de Enda Ségou, Dr Daouda Sidibé a salué les passagers avant de leur rassurer que son homologue de Gao les attend avec un projet qui aidera à l’amélioration de leurs conditions de subsistance. Le Dr Sidibé de justifier la démarche par le constat que les conditions de vie des déplacés et celles des populations affectées (par les effets de la mauvaise campagne agricole et /ou l’accueil des déplacés) s’amenuisent de jour en jour, tant le nombre de déplacés était de plus en plus croissant. Le directeur régional du développement social et de l’économie solidaire, Almahadi Touré et le président du Coren, Seydou Maiga ont invité ces personnes déplacées à une bonne collaboration avec l’administration et les forces de sécurité et surtout à la participation effective aux élections législatives puis communales bientôt.

La conduite citoyenne et le patriotisme ont été les principaux mots et recommandations exprimés par l’autorité administrative de Ségou que représentait Noel Dakouo. ENDA –MALI intervient depuis 1995 dans les domaines de l’accès aux biens et services de base (santé, éducation, assainissement, habitat, eau/électricité, sécurité alimentaire), l’accès aux droits humains, etc. Dans la région de Ségou, Enda Mali couvre les villages des communes rurales de Markala, Sansanding, Sibila, Boussin,Togou, Dougabougou dans le cercle de Ségou, avec pour cibles les enfants, les femmes et les autorités .

A. O. DOLO AMAP – Ségou

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