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Les Echos N° 4178 du 10/12/2013

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SOUVERAINETE NATIONALE: Hollande donne raison à IBK sur Kidal
Publié le mardi 10 decembre 2013  |  Les Echos


© aBamako.com par CHARLES PLATIAU
Rencontre des chefs d`Etats Africains sur la lutte contre le trafic et le braconnage des espèces menacées
Paris le 5 décembre 2013 à l`Hôtel de la Marine. Le président Ibrahim Boubacar Keita et son homologue français, François Hollande s`embrassant à l`occasion de la rencontre des chefs d`Etats Africains sur la lutte contre le trafic et le braconnage des espèces menacées tenue la veille du Sommet de l`Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique


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La France va-t-elle ouvrir les yeux et ordonner aux bandits armés du "MNLA " de désarmer en attendant l'ouverture des discussions ? Invité sur une chaîne française samedi 8 décembre, le président François Hollande a affirmé cette option. Pour Hollande, il est nécessaire de dialoguer avec les groupes armés mais sans les armes. Et d'ajouter qu'IBK a raison.

Le président français semble avoir compris son homologue malien IBK qui, profitant du Sommet de l'Elysée sur la paix, la semaine dernière, a dénoncé ta politique française sur Kidal. Dans une interview accordée à un confrère sur le bilan du sommet, François Hollande, a affirmé "comprendre" IBK sur la gestion de Kidal. Sur la "plainte" d,'\BK, Hollande a jugé anormale une telle situation. Toutefois, Il a mis l'accent sur la nécessité d'un dialogue avec le MNLA", mais désarmé, c'est-à-dire respectant l'accord de Ouaga qui prévoit le cantonnement puis la désarmement.

Aujourd'hui encore, à Kidal, les bandits du "MNLA", lourdement

armés, font une autre lecture de l'accord. Venant de la bouche du chef suprême des armées françaises, l'aveu de François Hollande exige donc de la force Serval et de son auxiliaire la Minusma la correction des "erreurs" commises sur le terrain. Les discussions entre ! les groupes armés du Nord et le gouvernement malien se sont soldées en juin dernier par la signature d'un accord qui devrait baliser le terrain du retour de la paix à Kidal. En dépit de la main tendue de l'Etat du Mali, les groupes armés du "MNLA" refusent d'appliquer l'accord. Pis, en lieu et place de leur cantonnement, c'est l'armée malienne qui l'est sous les ordres de la force Serval. Une situation jugée inacceptable pour IBK.

Avant les mises au point du président François Hollande, son chef de la diplomatie, Laurent Fabius, réagissant aux mêmes propos d'IBK, avait dit que la France ne soutient aucun groupe.
Sur les négociations, il dit "maintenant c'est aux Maliens et singulièrement au président (malien) IBK d'agir. Il est normal que l'intégrité du territoire soit assurée et la France n'a pas à se mêler de cela", avait insisté Laurent Fabius. La balle est désormais dans le camp du président de la République du "Mali d'Abord".

Amadou Sidibé

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