Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Mali: Ban regrette le retard pris dans les négociations politiques
Publié le jeudi 12 decembre 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Ban Ki Moon, Secrétaire Général des Nations Unies (ONU)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

NEW YORK. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a déploré jeudi le retard pris dans les négociations entre le gouvernement
malien et les groupes armés, notamment la rébellion touareg, ainsi que
l’insécurité persistante dans le nord du pays.

A trois jours du second tour des législatives au Mali, M. Ban a reconnu
devant le Conseil de sécurité que "le Mali avait fait des progrès vers la
restauration de l’ordre constitutionnel" et a rappelé que le premier tour de
scrutin, le mois dernier, "avait été mené de manière ordonnée".

"Mais le processus politique entre le gouvernement et les groupes armés
connaît des retards", a-t-il souligné. "Je demeure aussi inquiet à propos de
la situation sécuritaire dans le Nord". "Nous devons continuer à renforcer la
Minusma" (Mission de l’ONU au Mali), a encore affirmé M. Ban, qui s’exprimait
lors d’un débat général au Conseil sur la situation au Sahel.

M. Ban s’était rendu dans quatre pays de la région (Mali, Niger, Tchad,
Burkina Faso) en novembre, en compagnie du président de la Banque mondiale Jim
Yong Kim.

Il y a quelques jours, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait
déploré que la communauté internationale, et en particulier la France,
"oblige" Bamako "à négocier avec un groupe armé". Il faisait référence à la
rébellion touareg du MNLA dont le fief, Kidal, échappe toujours au contrôle de
l’Etat malien.

Dimanche, quelque 6,5 millions de Maliens sont appelés à participer au second tour des législatives. Ce scrutin est la dernière étape d’un processus électoral qui, après la présidentielle remportée le 11 août par Ibrahim Boubacar Keïta, doit sceller le retour à l’ordre constitutionnel interrompu le 22 mars 2012 par un coup d’Etat.

A la suite de ce coup d’Etat, le nord du pays étaient tombé aux mains de groupes jihadistes. Ces groupes liés à Al-Qaïda ont été affaiblis par une intervention militaire français lancée en janvier, mais certains de leurs éléments restent actifs dans le Nord.

avz/mdm

 Commentaires