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Info Matin N° 5204 du 12/12/2013

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Hollande sur la situation de Kidal : « le Président Malien a raison »
Publié le jeudi 12 decembre 2013  |  Info Matin


© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita en visite à Paris
Mardi 1 octobre 2013. Le président IBK, a été reçu à l`Elysée par son homologue français, François Hollande.


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Pour notre pays, le sommet de l’Élysée sur la paix et sécurité en Afrique n’aura pas vécu inutile. Convaincu du bon droit de son pays et de la légitimité des ambitions de son peuple, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a martelé avec force convictions, en public et en privé,
les inquiétudes et les interrogations qu’il partage avec tous ses concitoyens, mais aussi ses vérités, quant à la situation inacceptable de Kidal.
En moins d’une semaine, pour plaider, à Paris, le droit inaliénable du peuple malien à la souveraineté pleine et entière sur l’ensemble de son territoire, le président de la République, a accordé six (6) interview aux médias internationaux (Le Monde, France 24, BFMTV, BFM-Business, TV5, une TV néerlandaise). Résultat : le président IBK n’a pas prêché dans le désert.
Dans une l’interview exclusive accordée samedi 7 décembre à FRANCE 24, RFI et TV5, LE MONDE, le président français François Hollande, sur la situation de Kidal, donne raison au président IBK. Voici, la transition de l’extrait de cet entretien : J’imagine que vous avez lu avec intérêt l’interview du président malien IBK qui critique la France en disant que dans le fond elle soutient, elle ménage le MNLA, les Touareg, pour vous aider dans les prises d’otages. Qu’est-ce que vous lui répondez.
Hollande : Lorsque nous avons fait l’opération au nord Mali et notamment à Kidal, le Mnla, groupe qui à un moment avait prétendu à l’indépendance du nord Mali a été un auxiliaire pour la reconquête.
Mais, aujourd’hui le président malien a raison. La souveraineté du territoire suppose que tous les groupes même ceux qui ont participé des combats contre les terroristes déposent les armes et rentrent dans un processus politique. IL A RAISON.
Maintenant, c’est la politique qui doit faire valoir ses droits. Il y a des élections législations, il y a un dialogue qui doit se faire entre les autorités du Mali (le président et gouvernement maliens) et les touaregs ou ceux qui vivent dans le Nord. Ce dialogue doit se faire sans armes.
Est-ce que la France ménage les touaregs ?
La France dit qu’il est nécessaire de dialoguer, mais la France dit également le dialogue doit se faire sans armes et que les seules autorités légitimes à utiliser la force, ce sont les Maliens, c’est-à-dire le président malien.

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