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Programme d’actions du gouvernement 2013-2018 : Ce que compte réaliser le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique
Publié le vendredi 13 decembre 2013  |  Le Débat


© aBamako.com par A.S
Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné


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Elaboré sur la base des hautes orientations du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, le premier ministre Oumar Tatam Ly a présenté le vendredi dernier à la presse le Programme d’Actions du Gouvernement(PAG) pour la période 2013-2018 la semaine dernière. Dans ce document présidentiel très ambitieux, le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique sous le leadership affirmé de son premier responsable, Ousmane Koné envisage de réaliser d’importants projets afin de moderniser notre système de santé par la mise en œuvre d’une politique active de développement social.
La mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement(PAG) pour la période 2013-2018 se repose sur un certain nombre de facteurs. Il s’agit de :
Moderniser le système de santé
Ce volet exige la déconcentration et la modernisation continue des établissements sanitaires de pointe dans notre pays et la poursuite de la construction et de l’équipement d’établissements sanitaires modernes dans les localités de notre pays ayant un déficit. Il s’agira également de renforcer le rôle du ministère en charge de la Santé et de l’Hygiène Publique en matière de régulation, de contrôle et de veille sanitaire ; d’instaurer une obligation de suivi sanitaire et de compte rendu(rapport annuel sur l’état de la santé de la population) ; de développer le mécanisme d’incitation à l’excellence et à la qualité ; de mettre en place de mécanismes d’évaluation de la qualité notamment par l’accréditation et de créer une agence de régulation du financement des soins. Toujours dans ce volet, le département de la Santé et de l’Hygiène Publique envisage l’instauration d’un partenariat stratégique avec le secteur privé et le développement d’un partenariat avec les organisations non gouvernementales(ONG). Cette modernisation de notre système de santé se traduit aussi par la définition d’une politique nationale de renforcement des capacités du secteur commercial de santé à travers des partenariats-publics-privés(PPP) ainsi que la fourniture d’une offre de soins accessible, de qualité et équipement répartie. Aussi, l’accent sera mis sur la modernisation de la gestion et des équipements des hôpitaux, la mise à jour de la carte sanitaire, la mise en œuvre de la politique de développement des ressources humaines(RH) du secteur de la santé. Cette modernisation passe également par la généralisation et la rationalisation du régime d’aide médicale et le développement de la télémédecine. Elle exige aussi le renforcement des capacités des centres de santé communautaire(CSCOM), la formation continue. A travers ce programme d’actions du gouvernement, le département de la Santé et de l’Hygiène Publique envisage de résoudre des problèmes de statut du personnel des CSCOM et reformer la politique de formation du personnel médical et paramédical ; de réaffirmer le monopole de l’Etat en matière de délivrance de diplômes de santé ; de définir le zonage pour l’implantation des structures de formation. Enfin, il est prévu dans ce chapitre de renforcer la pertinence des programmes d’enseignement dans le domaine de la santé et de développer la prévention, la sécurité et la veille sanitaire.
Renforcer le système de soins
Ce renforcement, selon l’esprit du document, devrait s’appuyer sur la consolidation du programme de remise à niveau (matériel, humain et financier) des formations sanitaires ayant subi des pillages et des dégradations pendant l’occupation. Il sera également axé sur la médicalisation progressive des formations sanitaires sur l’ensemble du territoire ; l’extension de l’hôpital du Mali en vue d’en faire l’hôpital hautement spécialisé comme initialement prévu. Une attention toute particulière sera accordée à la poursuite de la mise en œuvre de la réforme hospitalière et la garantie de l’approvisionnement de notre pays en médicaments essentiels sur l’ensemble du territoire ainsi que le renforcement de la participation des populations.

Renforcer les grands programmes de santé publique
Ce programme d’actions du gouvernement pour la période 2013-2018 s’attèlera à l’amélioration de la santé de la reproduction ; à l’intensification de la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles. Cette feuille de route du gouvernement s’attachera également à l’élaboration et la mise en œuvre d’un grand programme d’information-éducation-communication(IEC).

Mettre en place de nouveaux mécanismes de financement des actions de santé
La mise en œuvre de ce programme d’actions du gouvernement en ce qui concerne le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, passe par l’octroi par l’Etat et ses partenaires de subventions contractualisées afin d’assurer un tarif unique sur l’ensemble du territoire national. L’Etat, à travers le département de la santé, prévoit non seulement l’institution d’un forfait obstétrical et d’un forfait de l’enfant fortement subventionnés, mais aussi la généralisation du tiers payant pour assurer l’accès aux soins de l’ensemble de la population. En outre, la mise en place de nouveaux mécanismes de financement des actions de santé fait recourir à la décentralisation, à la contractualisation et à l’adaptation de la législation sans oublier le renforcement du contrôle interne et externe.

Facturer le tarif réel
En plus de toutes ces actions envisagées, le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, prévoit aussi une facturation au coût réel des prestations de santé.

Améliorer l’hygiène à tous les niveaux
Cette amélioration de l’hygiène à tous les niveaux exige non seulement le renforcement des missions et/ou du cadre institutionnel du service en charge de l’hygiène publique, mais aussi l’accélération de la lutte contre le péril fécal et autres mauvaises pratiques d’hygiène. Cet aspect devrait prendre en compte également l’amélioration de l’hygiène hospitalière et de la gestion des déchets biomédicaux, le renforcement de l’hygiène des denrées alimentaires et enfin, la contribution à la réduction de l’incidence des maladies d’origine hydrique par une meilleure hygiène de l’eau.

La Rédaction

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