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Attentat de Kidal au Mali : un jihadiste malien revendique
Publié le dimanche 15 decembre 2013  |  Rewmi


© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali


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"Je parle au nom de tous les moujahidine (combattants) de l’Azawad: cette opération, est une réponse aux pays africains qui ont envoyé des militaires pour soutenir le combat de François Hollande en terre d’islam", a déclaré en français Sultan Ould Badi. Ce jihadiste malien, qui a été membre de plusieurs groupes islamistes armés du Sahel, a revendiqué ce samedi 14 décembre, dans un appel téléphonique à l’AFP, l’attentat de Kidal (nord-est du Mali) qui a tué deux soldats sénégalais de l’ONU.

"Nous allons répondre dans tout l’Azawad (nord du Mali), et sur d’autres terres (...) par d’autres opérations aux croisades de la France et de ses fonctionnaires qui n’aiment pas l’islam", a-t-il poursuivi. Au cours de la brève déclaration téléphonique, le journaliste de l’AFP entendait en fond une voix qui débitait des propos en arabe, donnant l’impression qu’Ould Badi traduisait en français une déclaration qu’on lui dictait en arabe.

Il ferait la "navette" entre différents groupes jihadistes

Sultan Ould Badi, issu de familles arabes et touareg du nord du Mali, s’est fait connaître en enlevant des otages européens dans cette région pour les revendre à des groupes islamistes armés. Par la suite, il a intégré les rangs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) où il fut à un moment proche d’un de ses dirigeants, Abou Zeïd, tué début 2013 dans le massif des Ifoghas (nord-est du Mali) lors de la traque contre les jihadistes menée par les armées française et tchadienne. Il avait ensuite intégré un autre groupe lié à Aqmi, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), avant de créer son propre petit groupe. Selon une source sécuritaire malienne, il fait "la navette" entre les différents groupes jihadistes toujours présents dans le nord du Mali.

François Hollande a condamné "cet acte odieux" qui "ne peut rester sans suite". Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a lui aussi condamné "cet acte lâche qui intervient à la veille du second tour des élections législatives au Mali". L’attentat est survenu à la veille du second tour des législatives et au moment où l’armée française, engagée depuis janvier 2013 au Mali, procède à une vaste opération antijihadiste dans la région.


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