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La position de la France à Kidal dénoncée : Le groupe anti-Mnla monte au créneau
Publié le mardi 17 decembre 2013  |  Notre Printemps




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Le groupe Anti-MNLA, comme son nom l’indique, dénonce le comportement de la France dans la région de Kidal. Les membres de ce groupe se montrent être préoccupés de la situation qui y prévaut. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’ils ont animé, le samedi 14 décembre dernier, au boulevard de l’indépendance de Bamako.

Au présidium, on notait la présence de Malick Diallo, le président de groupe anti-Mnla, Mohamed Dramé d’AMARCR, Vieux Blen de la Radio FR3 et le doyen Ali Nouhoum Diallo.

A travers cette conférence, les organisateurs entendaient dénoncer le flou entretenu par la France à travers l’opération Serval sur la ville de Kidal toujours aux mains des touaregs indépendantistes.

Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, Kidal est aujourd’hui «occupée par l’armée française et non par les groupes des bandits armés dits MNLA», explique un des animateurs de cette conférence de presse. Et, un autre renchérit: «Le mercredi 05 juin 2013, l’armée a réussi à déloger les bandits à Anéfis, dans leurs débandades, ils avaient même abandonné leurs positions à Kidal. Mais, cette avancée de notre armée a été stoppée par Serval au nom de la prétendue négociation menée depuis Ouagadougou. Il a fallu les assurances de l’armée française pour que ces bandits armés reprennent leurs positions à Kidal».

Selon eux, cette région, réputée pour sa situation géostratégique intéressante et surtout pour les richesses de son sol en énergie, minerais et en nappes d’eaux, a toujours fait l’objet d’une convoitise du côté de Paris.

Dans le même ordre d’idées, un autre participant laissera entendre que c’est avec stupéfaction qu’a été suivie l’intervention des Diplomates français devant l’OTAN où, sans gêne, ils développaient des propos racistes à l’ encontre du Mali.

Cependant, l’on est en droit de se dire que la guerre au Nord vient donc de commencer et les Maliens ne doivent plus accepter aucune forme de marchandage au tour de Kidal. «Cette libération doit se faire par chacun de nous. Et, maintenant, nous savons que le Mali allait avoir deux guerres à mener, l’une avec ses alliés contre les jihadistes et, l’autre, contre le Mnla et ses protecteurs», insiste un intervenant.

En conclusion, le mouvement anti-Mnla exige la dissolution pure et simple des différents groupes armés qui opèrent dans le Nord du Mali et à ce que la France éclaircisse sa position relative à la Région de Kidal. Les Responsables du groupe anti-Mnla comptent poursuivre leurs actions jusqu’à la libération escomptée de leur Région.


Bakary M. Coulibaly

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