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Députés, soyez honorables !
Publié le mardi 17 decembre 2013  |  journaldumali.com




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Les jeux sont faits. Les 147 places seront bientôt pourvues. La nouvelle législature sera installée sous peu. En attendant, les partis se concertent pour le choix du Président du Parlement. La tradition républicaine au Mali veut que le Chef de l’Etat cède le perchoir de l’Assemblée Nationale au patron du plus grand parti de l’opposition. C’est donc l’ADEMA jusqu’ici faiseur de rois qui doit s’emparer de ce fauteuil mais ce serait un suicide politique pour le RPM de ne pas offrir un os à ronger à l’URD de Soumaila CISSE.

Challenger de IBK, l’enfant de Niafunké a commencé à décocher des flèches assassines contre son tombeur. La couronne parlementaire devrait adoucir ses velléités de perturber le règne de son grand frère. Quoi qu’il en soit, le Président de cette nouvelle législature devra inviter et inciter ses collègues à jouer pleinement leur rôle comme du reste l’a relevé le Président IBK après avoir introduit son bulletin de vote dans l’urne.

Être député, ce n’est pas une sinécure

Il faut s’informer, écouter le peuple et tout le peuple. Il ne doit être ni sectaire, ni partisan. Il doit porter les aspirations du peuple. Dés l’acquisition de l’écharpe tricolore, il devient un contrôleur de l’action gouvernementale habilité à interpeller tout membre du gouvernement pour des questions orales en application de l’article 90 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. La question est saisie, imprimée et déposée sur la table du Président du parlement chargé de la transmettre au ministre interpellé. Le député peut aussi saisir le gouvernement à travers un projet de loi pour légiférer sur un sujet. Il est tenu de se prononcer sur les propositions de loi émanant du gouvernement. C’est dire qu’entre propositions de lois, projets de loi et questions orales, le parlementaire a du grain à moudre et toute absence volontaire à ces séances plénières dans la salle Modibo KEITA ou en commission technique est une trahison contrat de confiance signé avec le peuple.

L’absence, une pathologie parlementaire à éradiquer

Cet absentéisme des députés fragilise l’institution parlementaire. Il renforce l’image déjà négative du député « payé gracieusement à ne rien faire ». Le règlement intérieur du parlement doit être revu et corrigé afin que le travail de fonds réalisé en commission technique ne soit pas terni par le one-man-show des députés de la caméra obnubilés par le seul renforcement de leur aura politique via la télévision. Aussi, il urge de recruter des assistants parlementaires pour expliciter aux élus la nomenclature de la valise budgétaire faute de quoi le Mali aura encore une chambre d’applaudissements.
IBK a raison. Le travail du député est plus un sacerdoce qu’une sinécure. Que les entrants s’informent, écoutent et veillent afin de bien légiférer. Il faut se faire élire pour lire et pouvoir dire les dires du peuple.

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