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L’Essor N° 17582 du 19/12/2013

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Escrime, tournoi de la CEDEAO : Des enjeux enormes pour l’escrime malienne
Publié le vendredi 20 decembre 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Sport/Escrime: 3è édition de la coupe Habib Sissoko
Bamako, le 26 octobre 2013: La 3è édition de la coupe Habib Sissoko D`escrime s`est déroulée au camp Para de Djikoroni


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La compétition regroupera 7 pays d’Afrique de l’ouest : le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso, le Togo et la Guinée

«C’est un honneur et une fierté pour le Mali d’abriter cette première édition du tournoi de la CEDEAO». Ces propos du président de la Fédération malienne d’escrime (FME), Wahabou Zoromé résument parfaitement le sentiment du monde de l’escrime malienne après l’annonce de l’organisation du tournoi par notre pays (21-22 décembre au Parc national de Bamako). Logique quand on sait que c’est la première fois que notre pays accueille un tournoi du genre. Pour les escrimeurs maliens, l’enjeu de cette édition inaugurale du tournoi de la CEDEAO est double : réussir l’organisation de la compétition et réaliser un parcours honorable face à l’élite de la sous-région ouest africaine. En effet, 7 pays ont confirmé leur participation au tournoi et tous viendront à Bamako avec l’ambition de se hisser sur la plus haute marche du podium. Les 7 pays en question ont pour nom : le Mali (hôte du tournoi), le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso, le Togo et la Guinée.

La cérémonie d’ouverture sera présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Maître Mamadou Gaoussou Diarra, en présence de plusieurs personnalités dont le président de la Fédération malienne d’escrime (FME), Wahabou Zoromé et le président du Comité national olympique et sportif (CNOS), Habib Sissoko. Depuis plusieurs jours la commission d’organisation est à pied d’œuvre et aucun détail ne sera négligé, assure-t-on du côté de la fédération. «Nous avons un double défi à relever : bien organisé la compétition et prouver que l’escrime malienne peut rivaliser avec l’élite sous-régionale, voire africaine», rappelle un membre de la commission d’organisation. Sur le plan sportif, souligne de son côté un responsable technique, cette première édition du tournoi de la CEDEAO sera un test grandeur nature pour les escrimeurs maliens qui n’avaient jamais eu l’opportunité de se frotter à un plateau aussi relevé devant leur public. Il y a quelques années, indiquera-t-il, le Mali avait abrité un tournoi africain mais à un niveau inférieur puisque cette compétition était réservée uniquement aux juniors et aux cadets. Cette fois, précisera le technicien malien, ce sont les sélections nationales séniors qui se retrouveront à Bamako et qui s’affronteront par équipe et en individuel. C’est dire donc si les attentes sont grandes du côté de la Fédération malienne d’escrime qui considère déjà l’organisation de ce tournoi comme un couronnement des efforts fournis ces dernières années par le monde de l’escrime nationale pour la promotion et le développement de la discipline au Mali. «Pour moi, le fait de confier cette première édition au Mali est une belle récompense pour l’ensemble des pratiquants d’escrime de notre pays, souligne le premier responsable de la fédération, Wahabou Zoromé. Aussi, cette décision traduit la confiance que la CEDEAO a pour notre pays en général et pour l’escrime malienne en particulier».

Le président de la FME est donc conscient des enjeux du tournoi pour les combattants maliens. Mais en tant qu’ancien tireur et ancien maître d’armes qui a sillonné presque tout le continent, Wahabou Zoromé martèle que l’escrime malienne n’a pas grand-chose à envier à l’élite africaine et s’attend à une grande performance de notre pays. Pour lui, bien que la sélection nationale soit encore majoritairement composée de jeunes combattants, «tous les espoirs sont permis pour elle». «En tout cas, conclura le premier responsable de l’escrime malienne, nos combattants sont confiants et ils vont tout faire pour porter haut le drapeau national». La balle est donc dans le camp des Awa Niaré, Alima Dembélé, Fatoumata Cissoko, Mariétou Diakité, Gaoussou Coulibaly, Abdoul Kané, Baba Traoré…

S. B. TOUNKARA

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