Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Tjikan N° 31 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Concours d’entrée des collectivités territoriales : La discrimination des académies de Bamako
Publié le mardi 24 decembre 2013  |  Le Tjikan


© aBamako.com par A S
Education: concours direct de recrutement des enseignants de la fonction publique
Bamako, le 17 novembre 2013 au lycée Bah Aminata. Les enseignants de la fonction publique des collectivités territoriales ont passé le concours national de recrutement


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le concours d’entrée directe dans la fonction publique des collectivités pour les différents corps d’enseignement s’est déroulé sur l’ensemble du territoire national, le 17 novembre dernier. Cependant des zones d’ombre existent sur les critères de choix des dossiers de candidature, qui méritent d’être éclaircies avant la proclamation des résultats.

Une mauvaise interprétation des textes ou une discrimination flagrante ? Grand point d’interrogation ! En tout cas la situation est trop grave pour être ignoré.

En effet, le ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales a organisé au titre de l’année académique 2013-2014, un concours à l’intention des différents corps d’enseignement. Il s’agit de l’enseignement préscolaire, l’enseignement fondamental, l’enseignement secondaire général et l’enseignement technique professionnel. Si le concours s’est bien déroulé sur l’ensemble du territoire national les conditions de choix des dossiers de candidature font grincer des dents. Et pour cause, au niveau de l’enseignement secondaire général technique et professionnel, dans des disciplines comme celles de : sociologie, droit et économie, beaucoup de candidats ont été tristement renvoyés avec leurs dossiers par les responsables des académies et assemblées régionales. Lieux de dépôt des dossiers. Et la raison évoquée par les agents chargés de recevoir les dossiers, était que seuls les diplômés de l’Ecole Normale Supérieure (ENSup) ou les titulaires des diplômes étrangères équivalentes pouvaient faire acte de candidature. Mais le hic en est qu’il n’existe pas de filières consacrées aux disciplines de sociologie, d’économie, et du droit à l’ENSUP du Mali.

Pour rappel ces disciplines ont été intégrées au programme avec les réformes de 2011-2012 sous l’impulsion de l’ex ministre de l’Education de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, Salikou Sanogo. Les professeurs appelés à enseigner ces disciplines étaient donc tous naturellement les diplômés des facultés de : l’ex FLASH pour la sociologie, de la FSEG pour l’Economie et de la FSJP pour le Droit, dans la mesure où il n’existe pas d’Ecoles destinées à former les professeurs de ces nouvelles disciplines. Mais à la surprise générale de tous le 16 Novembre quand les listes des candidats retenus pour le concours ont été affichées les noms de certains candidats diplômés de ces mêmes facultés (FLASH, FSEG, FSJP) figuraient bel et bien sur les listes. Qu’elle structure serait donc à l’origine de cet imbroglio ?

Une discrimination qui compromet les résultats du concours !
Car, selon nos sources à cause de ce bérézina les différentes structures impliquées dans l’organisation du concours ont eu du mal à s’entendre sur sa validité dans les disciplines concernées. Raison pour laquelle il a fallu plus d’un mois pour que les feuilles soient mises à la disposition des correcteurs. Or, l’organisation d’un tel concours coûte cher, toute chose qui rend son annulation compliquée. Du coup, les différentes structures chargées de l’organisation du concours sont entre le marteau et l’enclume.

L.NIANGALY

 Commentaires