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Insécurité à Bamako : La gendarmerie sur le qui-vive
Publié le mardi 24 decembre 2013  |  Le Tjikan




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Lors de la 4ème session du conseil du district de la mairie de Bamako, ouverte le jeudi 11 décembre dernier, les élus ont eu droit à une communication du commandant de la légion de gendarmerie de Bamako, le Colonel Brehima Sabely Koné sur la situation sécuritaire de la ville de Bamako. De cette communication il ressort que ce corps important du dispositif sécuritaire de notre pays a réussi le maillage adéquat de la capitale. Déballage.


Cette session, dernière de l’année du conseil du district de Bamako se tient à une période cruciale pour notre pays. Marquée par les élections législatives au compte de la prochaine législature. D’où l’occasion pour Hady Modi Sall, 2è adjoint au maire du district assurant l’intérim du maire central à l’ouverture de cette session d’adresser les félicitations de la mairie du district au gouvernement pour la bonne tenue des différents scrutins. Qui pour lui, constitue l’expression « de tout un espoir, l’espérance d’un peuple qui renait ».Et, un meilleur encrage du processus démocratique.


A noter que cette session du conseil du district s’inscrit sous le signe du renforcement des indicateurs de gouvernance, en vue de partager des informations sur la situation de leurs finances. Mais surtout, sur les derniers développements du mécanisme de veille sécuritaire de notre ville capitale ainsi que de la coopération décentralisée.


Par rapport à la sécurité, les élus du district de Bamako auront droit à trois principales communications sur la sécurité en général et la sécurité routière en particulier.


Déjà, le Vendredi dans la matinée le ton a été donné par le directeur régional de contrôle du transport urbain(DRCTU) et le commandant de légion de la gendarmerie de Bamako, qui ont brossé d’une part la situation de la sécurité routière et d’autre part la place de la gendarmerie dans le maillon sécuritaire de la capitale.


Ce qui ressort de toutes ces deux communications est que la sécurité dans la cité des trois caïmans a été particulièrement mise à mal par la recrudescence des accidents. Dont le tableau est sombre de 2 449 cas d’accidents avec plus de 130 tués pour 3525 victimes (Pour les détails voir encadré).


Quant au commandant de légion de la gendarmerie de Bamako, le colonel Bréhima Sabely Koné, il est revenu de fond en comble sur le dispositif sécuritaire de la gendarmerie à Bamako, ses missions et ses résultats. Sans oublier ses handicaps, dus à des difficultés d’ordre de moyens et de déficit de communication entre les populations et les services de sécurité.

Un dispositif de guerre pour sécuriser Bamako !
Contrairement à ce qu’on peut penser la légion du district de Bamako de la gendarmerie nationale veille au grain pour sécuriser la capitale malienne. Et ce, grâce à ses services compétents, notamment le groupement territorial qui engendre une multitude de brigades (territoriales, fluviale, de l’air et de recherches) et les groupements mobiles.


En effet aux dires du colonel Sabely Koné, la compagnie territoriale intervient dans la sécurisation de Bamako par une ceinture de sécurité externe et un dispositif de sécurité interne.


La ceinture de sécurité externe concerne les postes de sécurité, de contrôle routier, de pesage et péage. Au nombre des postes de sécurité, il y’a ceux de Dialakoroba, de Dogodouma, de Dialakorodji et de Safo. En réalité, ces postes de sécurité constituent le premier échelon de sécurisation du district de Bamako afin d’assurer entre autres, la protection des personnes et de leurs biens, l’intervention au profit des victimes d’agression et d’accident. Mais surtout, de procéder de jour comme de nuit au contrôle systématique du trafic routier, par la constatation et la répression des infractions au code de la route, ainsi que la régulation de la circulation.


Quant au dispositif de sécurité interne, il est mené par les différentes brigades, afin de rechercher de façon permanente le renseignement, d’effectuer les patrouilles sectorielles et de sécuriser les points sensibles. S’y ajoutent d’autres missions, relatives à l’exercice de la police judiciaire, administrative et militaire sur toute l’étendue du district de Bamako. Dans cette dynamique, les berges du fleuve Niger et les stations de pompage d’eau sont tous sous contrôle de la gendarmerie.


Force est de signaler que des structures de la gendarmerie, celle qui fait tâche d’huile quotidiennement est la Compagnie des Transports Aériens (CTA). Elle qui est chargée de la sécurité du domaine aéroportuaire, dont la protection rapprochée des aéronefs en stationnement, ainsi que celle des hautes personnalités pendant leur transit.

Tous les ponts de Bamako sous le contrôle de la gendarmerie

S’agissant des groupements mobiles, de la communication du commandant de la légion du district de Bamako, il a été plausible pour les élus du district d’apprendre que chaque rive du fleuve Niger dispose d’un groupement mobile avec trois escadrons pour assurer les services d’ordre, les patrouilles et la protection des institutions et les points sensibles de la capitale. De ces points sensibles comprennent tous les ponts de Bamako, du plus grand au plus petit. A titre d’exemples, la brigade territoriale de Bamako Coura veille quotidiennement sur entre autres, le pont des Martyrs, le pont Richard, ceux de Woyanko et d’AMALDEM.

Quant à la brigade des Recherches, elle s’occupe des ponts de Diafarana, d’El Farako, de la centrale d’EDM et de Lafiabougou. Pour ce qui concerne les ponts de l’amitié Sino Malienne, de Sikoroni, de Titibougou et de Madane Chérif Haidara, ils sont du domaine de la brigade de Sangarébougou. Au-delà, la brigade fluviale veille comme sur les prunelles des yeux à la sécurité des trois principaux ponts de Bamako.


A la lumière de la communication du colonel Koné, il ressort que des difficultés demeurent afin de permettre à la gendarmerie de mener à bien sa mission de maillage sécuritaire du district de Bamako. A savoir : manque de moyens des unités et du déficit de communication entre les populations et les structures des forces de sécurité. Mais aussi, la relégation au second plan du facteur sécurité dans les programmes de développement des collectivités.


« Dans de tels contextes, la force publique ne peut que procéder par improvisions. Ce qui n’est pas gage de succès des opérations » dira, le colonel Bréhima Sabely Koné. Avant de suggérer qu’on intègre l’aspect sécuritaire dans tous les programmes de dévellopement, mais aussi de créer un espace de communication permanente entre les autorités communales et le commandement de la Force Publique.


Moustapha Diawara

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