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L’Indépendant N° 3410 du 26/12/2013

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Divorcé et ayant sa fille en France : Le consulat de la France lui refuse le visa pour »non acquittement de ses devoirs de père »
Publié le jeudi 26 decembre 2013  |  L’Indépendant




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Après être retourné au bercail pour rendre visite à sa famille, le sieur Makan Keita se voit refuser le visa par le consulat de la France au Mali pour non acquittement de ses devoirs de père. Toute chose que la victime conteste catégoriquement. Voici son histoire.

Agé de 66 ans, Makan Keïta est un ressortissant malien qui résidait en France et était marié à une ressortissante de ce pays en la personne de Pommier Sylvaine Elise André. Après moins d’une année de mariage, le couple s’est séparé en avril 2006, soit trois mois avant la naissance dans le foyer de leur toute première fille (le 18 juillet 2006) du nom de Pommier Keïta Albane Mariam. Après la déclaration de l’Ordonnance de Non conciliation le 13 novembre 2007 par le tribunal de grande instance d’Evry, le père avait le droit de voir sa fille deux fois par mois à l’Association Tempo où la mère devait amener l’enfant, puis le troisième dimanche de chaque mois de 14h à 18h y compris les vacances scolaires (sauf si l’enfant part en vacances). Le hic est que ces droits de visite n’ont été exécutés par Mme Pommier que cinq fois depuis la déclaration.


Quand le jugement de divorce a été rendu public le 29 avril 2009 du TGI Evry, alors que Keïta se trouvait au Mali pour des raisons familiales (son père était malade), le droit de visite de Monsieur Keïta est revenu au premier et troisième samedi de chaque mois. Mais depuis les visites de l’association Tempo, le père n’a plus revu sa fille malgré de nombreux allers et retours au domicile et au lieu de travail de Mme Pommier, la dame qui ne répondait d’ailleurs même plus à l’interphone. Quand le pauvre homme se rend au lieu de travail de cette dame, il fut toujours accueilli froidement par cette dernière qui lui dit ceci : »Albane a des activités…tu devras te débrouiller autrement ». Toutes les tentatives du pauvre homme pour voir sa fille se sont soldées par un échec. Il a même porté une plainte contre Mme Pommier pour non présentation d’enfant. Un autre jour, à sa grande surprise, quand il s’est rendu chez Mme Pommier pour toujours essayer de voir sa fille, il trouva que la dame avait quitté les lieux pour rejoindre sa grand-mère.


Mr. Keita affirme aussi avoir payé régulièrement la pension alimentaire de sa fille qui s’élevait à 100 euros par mois jusqu’en février 2011 où ‘‘j’ai constaté qu’elle n’a pas retiré les six et sept mandats que j’avais envoyés en 2010 /2011 », reconnait la victime.


Mais le gros problème se trouve ici, au Mali. En effet, il y a un an, Mr. Keita y revint ici pour rendre visite à sa famille avec l’intention de retourner en France pour résoudre son problème. Mais, comme par le fait du hasard, le consulat français au Mali refuse de lui octroyer le visa pour ne s’être pas acquitté de ses devoirs de père et de ne pas avoir payé la pension alimentaire de son enfant. Après plusieurs tentatives et avec des preuves irréfutables, le consulat reste inflexible et refuse toujours de lui donner un visa pour qu’il puisse rejoindre sa fille. L’avenir nous en dira plus. En attendant on ne peut que prier pour ce pauvre homme qui ne sait plus à quel saint se vouer afin de retrouver sa fille un jour.

Aboubacar DICKO, Stagiaire

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