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Le Républicain N° 4767 du 27/12/2013

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Kidal / IBK reconnait l’accord de Ouagadougou et prône la négociation
Publié le lundi 30 decembre 2013  |  Le Républicain


© aBamako.com par A.S
voeux de nouvel an : Ouverture de la saison à Koulouba
Bamako, du 23 au 24 décembre 2013 (koulouba). La saison de présentation des voeux de Nouvel An au Chef de l’Etat s’est ouverte ce matin au palais présidentiel. Comme à l’accoutumée, le bal a été ouvert par les représentants des Familles fondatrices de Bamako et les dignitaires religieux (Haut Conseil Islamique, Eglises catholique et protestante)et la presse.


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Dans sa réponse aux vœux du Premier Ministre, lors du nouvel an 2014, le Président Ibrahim Boubacar Kéita a reconnu les mérites de l’accord de Ouagadougou du 18 juin et s’est dit ouvert au dialogue pour ramener la paix et assurer l’exercice de la souveraineté sur toute l’étendue du territoire national.

Pour IBK, malgré les hauts faits de l’opération Serval et des armées maliennes et africaines, la reconquête de l’intégrité territoriale de notre pays reste un objectif à atteindre, « tant que l’Etat malien n’aura pas le plein contrôle de la Région de Kidal, que son autorité s’y exerce, avec sa souveraineté et sa dignité contestée par une minorité de rebelles ». Et pas par la majorité des Touareg, encore moins des autres composantes ethniques de nos Régions Nord, commente t-il.
Mais dans cette reconquête du plein contrôle de la Région de Kidal, IBK s’est voulu plus clair en s’adressant à son Premier ministre : « Contrairement à ce qui a pu se dire ça et là, le Mali ne remet pas en cause l’accord du 18 juin 2013. Mieux, je suis conscient que c’est cet accord qui, par le biais d’une élection présidentielle sur l’ensemble du territoire, a permis le rétablissement de la légalité et la légitimité constitutionnelle pleines. Donc un pouvoir élu disposant de plus de temps pour régler l’épineuse question du Nord. La régler par le dialogue, car c’est ce qu’il y a de plus indiqué entre compatriotes, ce qu’il y a de moins coûteux pour un pays qui a plus besoin d’hôpitaux que de cimetières. Le dialogue, j’y suis donc acquis, dans les conditions que vous savez : intégrité préservée et totale du Mali dans ses frontières internationalement reconnues ».

IBK favorable au dialogue avec les rebelles

Favorable au dialogue, IBK entend que son gouvernement œuvre pour cette option à laquelle il donne la plus grande importance. Le président l’a fait savoir à son Premier ministre lors de la présentation des vœux pour l’année 2014. Il s’est dit acquis au dialogue : « Et à cette fin, j’ai encouragé et j’encourage encore le gouvernement, à ne ménager aucun effort susceptible d’amener nos frères dissidents à la table de négociation, une fois pour toutes, pour une paix durable et bénéfique pour la Région de Kidal, les autres Régions du Nord malien et la nation malienne dans son ensemble ».

Le choix est donc fait et le message très clair ; toute autre option contraire ne découle pas du président IBK comme on peut voir. IBK s’est félicité « que le gouvernement ait pu tenir, dans des délais aussi brefs, les Etats généraux de la Décentralisation suivies des Assises du Nord ». Pour lui, les débats et réflexions stratégiques auxquels ces deux événements ont donné lieu balisent, au-delà du Nord, l’avenir institutionnel du Mali, en mettant les citoyens au début et à la fin de toutes les politiques nationales.
B. Daou

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