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Accord de paix de Ouagadougou: le MNLA dénonce des blocages du gouvernement malien
Publié le mercredi 8 janvier 2014  |  aOuaga.com


© Autre presse par DR
Bilal Ag Chérif, le secrétaire général du MNLA


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Le chargé de communication du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), Mossa Ag Attaher, a animé une conférence de presse le 8 janvier 2014 à Ouagadougou. Celle-ci a porté sur les blocages que multiplierait le gouvernement malien pour ne pas appliquer l'Accord préliminaire à l'élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali signé le 18 juin 2013 à Ouagadougou.

Dans son propos liminaire, le chargé de communication a relevé que le MNLA et les autres mouvements signataires de l'Accord de paix de Ouagadougou ont respecté leur engagement. Il en veut pour preuve le cantonnement de leurs combattants, la libération des locaux du gouvernorat de Kidal et de la radio-télévision de cette localité bien que celle-ci ne figure pas dans les accords. Toutefois, Mossa Ag Attaher dit constater que le gouvernement malien traîne toujours le pas pour ouvrir des négociations de fond sur le statut politique et juridique des régions du nord appelées également Azawad au mépris de l'Accord qui, pourtant, les prévoit 60 jours après l'élection présidentielle. En lieu et place, a relevé le chargé de communication, Bamako a organisé des élections législatives même dans des régions vidées de leur population. "Il y a eu des députés qui ont été élus avec 4 voix", a-t-il souligné pour étayer son affirmation. Le gouvernement malien ne participerait pas également aux réunions du comité suivi-évaluation de l'accord, selon toujours l'animateur de la conférence de presse. Il dit noter un manque de volonté politique du pouvoir malien pour régler la question du nord. Toute chose qui a fait dire au chargé de communication que l'espoir né de l'élection de Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) est en train de devenir une déception à cause des engagements pris et non respectés. "Le Mali d'IBK est en train de suivre les pas de celui d'ATT", a-t-il fait savoir. Le MNLA, par la voix de son responsable à la communication, s'est dit indigné par les dernières déclarations d'IBK demandant à la communauté internationale de désarmer par la force les mouvements armés.

Après avoir dénoncé les blocages de Bamako, Mossa Ag Attaher a souligné que, malgré tout, son mouvement a opté pour la voie diplomatique pour ne pas tomber dans le piège du pouvoir malien qui veut pousser les mouvements armés à la faute. Pour ce faire, des missions ont été envoyées en Afrique et en Europe dans les pays concernés par la sortie de crise au Mali pour les informer de la situation de blocage. Mais jusqu'à quand durera la patience du MNLA et des autres mouvements armés si la situation perdurait ? En réponse à la question, le chargé de communication a fait savoir que toute patience a des limites et que si les différents mouvements n'ont pas réagi violemment jusque-là, c'est le fait du médiateur et des pays impliqués dans le processus de négociation qui tempèrent leur ardeur. Mossa Ag Attaher a aussi mis en garde Bamako contre toute tentative d'attaque car, a-t-il dit, "la force militaire du MNLA est intacte". "Si le Mali nous déclare la guerre, nous allons nous défendre", a-t-il averti.

Outre l'Accord de Ouagadougou, des questions sur la vie du MNLA ainsi que le projet de fusion des trois mouvements armés ont été posées à l'animateur de la conférence de presse. Sur ce dernier point par exemple, le chargé de communication du MNLA a laissé entendre que sa base n'est pas favorable au projet.

Séni DABO

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