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L’Essor N° 17594 du 9/1/2014

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Spécial Serval AN I : Analyse : Nos amis
Publié le vendredi 10 janvier 2014  |  L’Essor




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CE QUE NOUS ECRIVIONS ALORS Opération SERVALQuelques jours après le déclenchement de Serval, l’Essor publiait un éditorial dont de larges pans restent d’actualité un an plus tard. Extraits. Analyse : NOS AMIS Ce sont de vrais amis puisqu’ils sont prêts à verser leur sang pour notre liberté. Et leur amitié nous impose d’être, nous mêmes, à la hauteur du soutien qui nous parvient de partout désormais Les événements ont explosé tous les scénarios imaginés, même les plus improbables. Personne ne pensait sérieusement que les islamistes quitteraient leurs sanctuaires pour se lancer à la conquête du sud de notre pays, comme nul n’avait envisagé une intervention française directe sur le terrain, pour ne même pas évoquer la vigueur et l’ampleur de l’un et l’autre de ces développements surprises.

Que s’est-il passé dans la tête des décideurs d’Ansardine, d’Aqmi et de leurs satellites pour les persuader que le moment était venu d’aller à la conquête du sud ? Ils ont certainement jugé que l’état de convalescence de l’armée malienne et d’impréparation de la force ouest-africaine, le flottement dans une communauté internationale ébranlée par les tenants de la négociation à tout prix et un terrain désormais praticable après l’hivernage, offraient une fenêtre imparable d’action. Ces considérations tactiques ne suffisent cependant pas à expliquer l’attaque de Konna si elles ne sont pas replacées dans le cadre d’une stratégie qui peut surprendre mais qui saute désormais à l’œil : le projet des mouvements djihadistes, terroristes et narcos est bien de conquérir tout le Mali et d’y installer leur pouvoir. Cette ambition explique leur décision d’attaquer et la puissance des moyens engagés en véhicules, hommes et armement pour déborder l’armée aussi bien à l’est (Sévaré) qu’à l’ouest (Léré). ACTES FORTS.

Il faut saluer à ce propos le triple mérite de la France d’avoir pris (mieux que nous et beaucoup d’autres) la mesure du grand dessein des jihadistes, d’avoir apprécié précisément (de nouveau mieux que nous) l’urgence posée et d’avoir engagé une puissance de frappe (que nous ne possédons pas) à la hauteur du péril. Si les crises font office de révélateur, éclairant, soulignant, dévoilant, celle que nous vivons a, dans sa phase actuelle, magistralement établi l’exceptionnelle qualité de notre relation avec la France. La démonstration par les actes forts de ces jours derniers, fait plus que conforter l’activité déployée et les arguments ressassés depuis des mois par l’ambassadeur français dans notre pays.

Christian Rouyer n’a, en effet, cessé de ferrailler et d’exercer un franc-parler parfois dérangeant pour convaincre de l’intérêt fort et sincère porté par son pays au dossier malien. Le forcing diplomatique de Paris dans les instances internationales pour l’adoption des résolutions sur notre pays et, aujourd’hui, son engagement militaire plein et déterminé aux côtés de l’armée malienne donnent totalement raison au diplomate.
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