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Také : Au nom de la lutte contre l’impunité et la corruption plusieurs cadres Maliens sont aujourd’hui en prison. Ce vent nouveau soufflera-t-il longtemps?
Publié le vendredi 17 janvier 2014  |  Ciwara Info




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Ganglè : «Tolérance zéro pour l’impunité», c’est ce que N’Bré Bourama préconise comme voie pour le développement du Mali qui a tant souffert. C’est ainsi que ces derniers mois, les prisons sont en train de refuser du monde. Militaires, hommes de droits, anciens ministres ou directeurs de services et d’autres catégories de gens séjournent dans les geôles qui puent malgré les observations faites par les associations de droit de l’homme.


On est en train de dire «Pati Sakana !». Cette exclamation est nécessaire pour que le président IBK obtienne les premiers sous des 3 milliards et demi d’euros promis par les amis du Mali. Et afin d’exorciser le mal qui est annoncé (l’emprisonnement), des œufs et des pots en argile contenant des objets hétéroclites sont entassés sur les carrefours de nos principales artères.


Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cette assertion est bien vraie. Car, cette croisade contre les délinquants financiers offre une aubaine aux marabouts et féticheurs de se remplir et les poches et les ventres à travers l’immolation des animaux de toutes sortes et de toutes les couleurs. Ha le Mali ba ! Mais en affirmant en train de «faire ce qu’il a promis à ses électeurs» N’Bré Bourama nous berne-t-il? Cette chasse à l’homme, semble-t-il, vise deux choses : impressionner les bailleurs de fonds du Mali et réussir la diversion.
Autrement dit, on veut détourner l’attention des Maliens de la situation préoccupante qui prévaut au nord de notre pays à cause de l’épineux et du sempiternel problème de l’Azawad. À partir du moment où des rebelles ont été libérés et que leurs chefs sont devenus députés grâce à la liste RPM, notre kan kélen tigui ne s’est-il pas dédit? Nous n’allons pas oublier cette humiliation qui nous a fait perdre l’espoir.


Lors de l’élection présidentielle passée, les gens ont voté pour IBK en comptant sur sa fermeté à trouver une solution rapide et définitive à ce problème du nord. Ce point était d’ailleurs la quintessence de ses promesses de campagne. Mais dans son discours du premier janvier, on sent que ce travail n’a même pas commencé. Quelle déception !
On devait s’y attendre depuis le jour où N’Bré Bourama est allé se montrer pitoyable devant les eurodéputés afin que ces derniers l’aident à récupérer la zone de Kidal des mains de la France et du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).


S’il veut vraiment lutter contre l’impunité, il doit commencer par arrêter ceux qui ont empêché les ministres Maliens de rentrer à Kidal. Il doit mettre en prison ceux qui ont égorgé des soldats à Aguelhok et à Anefis tout comme ceux qui ont pillé et violé.
Que le bon Dieu ait pitié du Mali. Také, ferme ton appareil on se verra la semaine prochaine, plaise à Dieu.

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