Me Mountaga Tall, président du CNID/Fyt «Il y a une vie après un mandat parlementaire» #aBamako

Politique

Me Mountaga Tall, président du CNID/Fyt «Il y a une vie après un mandat parlementaire»

Publié le vendredi 17 janvier 2014 | Les Echos Hebdo

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Me Mountaga Tall, président du regroupement « Convergence pour Sauver le Mali » (CSM)

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CNID-FYT:le traditionnel point de presse du président du parti

- 10/1/2014

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Activités des partis politiques 2014

Aux cours de la cérémonie de présentation de vœux aux journa- listes, Me Tall nous a parlé d’Amadou Haya Sanogo, ATT, de sa vie politique, estimant que son récent échec à la députation à Ségou ne fait que renforcer sa conviction qu’il y a une politique à mener après des mandats parlementaires.

- Etes-vous favorable ou non à des poursuites contre Amadou Haya Sanogo et Amadou Toumani Touré ?
metall:Jenesaispasen quoi le fait que je sois favorable ou pas à des poursuites enclen- chées déjà peut changer. La jus- tice est saisie dans les deux cas... Amadou Haya Sanogo est déjà sous mandat de dépôt. Il ne sera pas question pour moi de m’exprimer sur les procédures judiciaires en cours.
Mais ce que je peux dire et qui ressort du document que je viens de lire, c’est que les procé- dures étant déjà engagées, il faudrait veiller à un certain nombre de choses. Un, l’hon- neur de notre justice, l’honneur du Mali veut que tout se passe dans les règles de l’art. Que les droits de la défense soient reconnus ; que la présomption d’innocence soit respectée ! Qu’il n’y ait aucune complaisance quant à l’instruction du dossier.
Pour ce qui me concerne, qui relève de mon point de vue, les Maliens veulent savoir, nous devons savoir et nous voulons savoir. Qu’est-ce qui s’est passé pour que nous nous soyons retrouvés aussi bas, par terre ?
Pour moi, c’est l’occasion pour Amadou Toumani Touré de venir dire sa part de vérité, de nous dire ce qui s’est réellement passé ! Est-ce qu’il y avait des complicités ? Qu’est-ce qu’il se reproche lui-même ? Il serait bon aussi qu’au-delà des supputa- tions qu’Amadou Haya nous dise qui étaient ses visiteurs noc- turnes?Avecquiil afaitça?Et qu’est-ce qui s’est passé ? Les Maliens ont besoin de tout cela pour une raison simple, que cela ne recommence pas... Le devoir de vérité est là et les Maliens ont besoin de savoir...
- Est-ce qu’il n’est pas temps pour vous de dire j’arrê- te?
me tall : Quand on a consa- cré les plus belles années de sa vie à la lutte pour la démocratie et tant qu’il y a de l’électorat, il ne faut pas qu’on arrête. Je vais encore de plus en plus en avant parce qu’on ne peut pas vouloir la démocratie, l’alternance et dire quand ça s’applique à moi, je ne suis pas d’accord. Ça veut dire qu’on ne croit en rien. La nuit de l’élection, j’ai demandé que notre alliance se réunisse le matin à 10 h Ségou a été témoin de tout et Dieu est témoin de tout.
- Est-ce qu’il y a une vie après un mandat parlementai- re?
metall:Jesaisqu’ilyaune vie avant, je sais qu’il n’y a pas de vie pendant. Est-ce qu’il y aura une vie après ? De 1997 à 2002, je n’étais pas parlementai- re et j’étais devant vous. J’ai pu vivre. En 2007, j’ai fait mon retour à l’Assemblée nationale.
L’Assemblée, c’est 147 députés sur 15 millions de Maliens. Il y a des hommes qui vivent, qui vivent parfois mieux que les députés. Donc je crois qu’il doit y avoir une vie avant, je l’ai déjà vécu et je m’apprête à la vivre.
- Quelles sont vos impres- sions sur le gouvernement actuel ?
me tall : Après 100 jours, on va laisser les journalistes faire leur première appréciation. Ce n’est pas le temps pour moi, 100 jours après pour dire que le gou- vernement est bon ou pas. Ça me paraît un peu trop tôt.
Propos recueillis par
|ABOU KAmARA (stagiaire)

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