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Coopération militaire Mali- France : 21 janvier 1961- 11 janvier 2013 : Retrait contraignant, retour en liesse des enjeux politiques trahissent le Mali
Publié le mardi 21 janvier 2014  |  Le Pays




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20 janvier 1961-20 janvier 2014, le Mali vient de fêter le 53e anniversaire de son armée. Sa constitution et son indépendance marquaient à l’époque (21 janvier 1961) une gloire et le début d’une responsabilité pour le père de l’indépendance, Modibo Keïta.

En ce jour, son discours historique, qui recommandait à la France d’évacuer rapidement ses troupes déployées sur le territoire malien, était une décision de taille. Le vieux pensait que l’armée malienne était en mesure de défendre la souveraineté et l’intégrité du pays. L’enjeu qui était bien tracé et aussi bien appliqué fut si vite écourté avec l’arrestation de Modibo keïta et son assassinat, sans raison valable. Depuis ce jour, comme une malédiction, la position de l’armée malienne est en dégradation. Méfait des lectures et prises de décisions politiques.

Avec l’avènement de la démocratie, c’est le cataclysme. Les choses partent de mal en pis. Avec la démilitarisation de certaines zones du nord ; des accords (Alger-Tamanrasset etc.) conclus entre Bamako et des groupes rebelles ; conduisant à la flamme de la paix et l’insertion de certains rebelles (fils du nord) dans les rangs de l’armée malienne. La paix semble retrouvée à leurs yeux. Et l’armée fut complètement délaissée. Aucune bonne action quant à son entretien en formation et équipements matériels. Et pourtant à l’Assemblée nationale, chaque année que Dieu faisait, des lois de fiance étaient votées (estimées à 20 milliards par an) au compte de l’armée malienne. Mais rien n’a été fait pendant plus de vingt ans et la rébellion au nord, avec le retour des combattants de la Libye accueillis à bras ouvert avec armes et bagages, permettra au peuple malien de découvrir l’état délétère de son armée sur laquelle il reposait son espoir. C’est le chaos : morts de milliers de civiles et de militaires et le coup d’Etat du 22 mars 2012 sanctionne le reste. Mausolées saccagés, des biens de l’Etat détruits, des gens terrorisé (sous prétexte de la charia) et le Mali perd finalement les trois régions de sa partie nord. Alors où sont partis ces sous votés à l’assemblée nationale ?


Plus d’espoir. Le nom Mali sera bientôt effacé de la carte de l’Afrique. Et dans cet état inconfortable, la France intervient depuis Sévaré, un 11 janvier 2013, alors que Konnan venait de tomber entre les mains des terrodjihadistes. Hollande, président de la République française reçoit tous les honneurs de la part du monde entier et singulièrement du peuple malien. Alors l’histoire nous interpelle. Si elle était contrainte de quitter le sol malien en 1961, elle a été priée en 2013 par le président malien de la transition, Dioncounda Traoré, à venir à notre secours.


IBK et ses hôtes ont fêté le 53e anniversaire de cette armée, hier au boulevard de l’indépendance. Cela pour rendre hommage à tous les pays qui nous ont aidés dans cette guerre, mais aussi pour réconforter le moral de nos troupes.


Ce qui lui reste à faire est de former et d’équiper cette armée qui n’a plus de repère.

Nous vous livrons le discours de Modibo Keïta, celui de DioncoundaTraoré et des grandes dates de l’intervention française au Mali.
Boubacar Yalkoué

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