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Les Echos N° 4197 du 23/1/2014

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Dramane Diarra : Putsch manqué au Réseau APEM
Publié le jeudi 23 janvier 2014  |  Les Echos


© aBamako.com par mouhamar
Premier Tour des Elections législatives : Déclaration préliminaire du Pôle d’Observation Citoyenne Electorale(POCE)
Bamako, le 25 novembre 2013. Le Pôle d’Observation Citoyenne Electorale(POCE), constituant le Réseau ONG d’appui au processus électoral au Mali (Réseau APEM), en collaboration avec la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI),et l’ensemble des structures du Conseil national de la Société Civile malienne ont fait cet après-midi la Déclaration préliminaire sur le Premier Tour des Elections législatives tenues hier 24 novembre 2013.


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Dans un communiqué déposé à notre rédaction, le Réseau Apem dit avoir
pris acte, qu'en l'absence de son président, quelques individus se sont
introduits à son siège, le mercredi 15 janvier 2014, pour tenir une réunion
en vue de la mise en place d'un prétendu bureau du réseau.

Par ce communiqué, le Réseau Apem dit ne pas reconnaître un autre bureau en dehors de celui qui a été mis en place le samedi 4 janvier 2014, où étaient présentes 36 associations membres sur les 52.

Le bureau légitime et légal est dirigé par Ibrahima Sangho. La crise est née contre toute attente. Le Réseau Apem a joué un rôle essentiel dans le processus électoral, notamment lors des deux dernières élections (présidentielles et législatives). Il a été salué et honoré par la communauté
internationale. L’on se demande pourquoi cette crise et à qui profite-t-elle ?

Depuis une semaine la presse en fait ses choux gras. Dans les journaux, les agences de communications les radios de proximité, le Réseau Apem est au devant de la scène. Tous ceux qui ont suivi et apprécié le succès éclatant, enregistré par le Réseau Apem, lors des dernières élections
générales, sont surpris par l’OPA sur fond de hold-up par le truchement duquel Dramane Diarra, magistrat de son état, et ancien du Réseau, tente de s’emparer des rênes de l’association. Mais,
à cela, de vraies raisons politiques enfouies dans le personnage trouble de l’homme… Selon Maliactu, dans sa fronde contre le Réseau Apem,

Dramane Diarra, ancien membre du comité de pilotage et ancien membre de l’équipe programme
du Réseau au compte de NDI, est seul contre tous. "Des 7 membres de ce réseau, qui a connu bien de succès lors des dernières élections, il est le seul à s’opposer à tout le monde", précise l’agence.
Selon nombre d’observateurs, s’il a décidé, le mercredi 15 janvier, avec le soutien de certains de ses amis magistrats, et de véritables dinosaures de la société civile, en la personne de l’insatiable présidente de la Cafo, de mettre en place un bureau, "c’est simplement parce qu’il voulait faire payer à ses anciens amis leur esprit d’indépendance et de neutralité vis-à-vis de la chose politique qui fonde
d’ailleurs la respectabilité de toute association digne de ce nom".

Selon Info Matin, c’est le Syndicat autonome de la magistrature (Sam), bien qu’étant non
membre du Réseau, par l’entremise de Dramane Diarra,magistrat, et ancien du RéseauApem au nom de la jeunesse de l’UA, qui a pactisé avec la Cafo et l’AMDH, tous deux membres non actifs depuis des années, pour déstabiliser le Réseau. L’Apem a connu dernièrementde grands succès, lors des
élections générales de 2013.

Une notoriété qui lui vaut, certainement aujourd’hui de subir l’assaut expansionniste de représentants de certaines irréductibles structures de la société civile qui ne reculent devant rien pour assouvir leurs desseins. Ce qu’il faut retenir, c’est que, selon la presse, le mercredi 15 janvier 2014, en catimini,
Dramane Diarra débarque, aux environs de 17 h, au siège vide du Réseau, en compagnie de plusieurs de ses amis, apparentés à différentes organisations de la société civile, dont le Sam, pour précipitamment mettre en place un bureau de 17 membres dont lui-même assure la présidence.

"Avec lui, il entraîne à la fois des magistrats du Sam, qui savent bien que leur corporation syndicale n’a jamais été membre du Réseau Apem, mais aussi un défenseur des droits de l’homme, en l’occurrence le président de cette très prestigieuse AMDH, Moctar Mariko qui, bien que
membre sait que son organisation a déserté le Réseau, depuis
belle lurette".

Au-delà du caractère illégal et grossier de ce bureau parallèle, mis en place par cet ancien membre du Réseau (seul contre tous les sept de l’ancienne équipe renouvelée depuis le 4 janvier dernier au cours d’une AG boycottée par Dramane Diarra et ses sbires), on s’interroge sur les dessous scabreux
de cette machination grotesque visant à détruire le Réseau Apem qui vient de connaître une grande notoriété, lors des dernières élections.

"La loi électorale, en son article 4, est très claire : le Sam, l’AMDH, ainsi que la Cafo sont tous membres de la Commission électorale nationale indépendante. Alors, il est donc aisé de
savoir que le Sam, la Cafo, et l’AMDH sont des structures de la société civile membres de la

Céni, non seulement au plan national, mais aussi dans les communes du district de Bamako, dans les capitales régionales, les cercles et l’ensemble des communes du Mali". Pour que nul n’en ignore !

IDRISSA SAKO

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