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Cheaka Abdou Touré, représentant spécial de la CEDEAO au Mali : « Tous les problèmes des rebellions maliennes ont commencé en Algérie»
Publié le jeudi 23 janvier 2014  |  Le Reporter


© aBamako.com par Dia
Conférence-débat : " Rôle de la CEDEAO dans la gestion de la crise politique et sécuritaire au Mali"
Bamako, le 09 Novembre 2013. A l`occasion de la célébration de son 23 ème anniversaire, l’Association "Alliance pour la démocratie au Mali" (A.DE.MA) a tenu ce jour, une conférence-débat sur le thème :" Rôle de la CEDEAO dans la gestion de la crise politique et sécuritaire au Mali". c`était à la maison de la presse, et a été animée par Monsieur Toure Cheaka Aboudou, Représentant résident de la CEDEAO au Mali . Photo: Toure Cheaka Aboudou, Représentant résident de la CEDEAO au Mali


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Invité par la Dirpa pour informer les journalistes du rôle que la Cédéao a joué dans la crise malienne, à l’occasion de la commémoration du 53ème anniversaire de l’armée malienne, célébré chaque 20 janvier, le représentant de la Cédéao au Mali dira que tous les problèmes des rebellions maliennes ont commencé par l’Algérie. C’était le dimanche 19 janvier 2014 dans la salle de réunion de la Dirpa.

Une occasion que le représentant spécial de la Cédéao a saisie pour développer largement le rôle joué par la Cédéao dans la gestion de cette crise qui a menacé le Mali dans ses fondements.

Pour le conférencier, la Cédéao a joué un rôle déterminant dans la libération des régions du nord qui étaient devenues le fief des groupes terroristes. Mais, il regrette de constater que les efforts de la Cédéao sont ignorés des populations maliennes, faute de communication. «Contrairement à ce que la plupart des Maliens pensent, ce ne sont pas les Rafales de la France qui ont libéré le Mali, c’est plutôt la Cédéao qui a fait l’essentiel du travail en amont…», a déclaré le représentant spécial de la Cédéao, Abdou Cheaka Touré. Il a indiqué que si en amont, l’ordre constitutionnel n’était pas rétabli au Mali sous la pression de la Cédéao, aucun pays, en tout cas démocratique, n’allait voler au secours du Mali. La communauté internationale, la France incluse, ne voulait, en aucun cas, faire la guerre au Mali. Il a fallu, ajoute-t-il, l’insistance du président de la Cédéao, Alassane Dramane Ouattara, pour que la France accepte d’intervenir. Car la France était, aux yeux de la Cédéao, le seul pays capable d’intervenir, en temps réel, au Mali, parce qu’elle dispose de bases militaires un peu partout dans la sous-région.

Pour le conférencier, si l’intervention de la France au Mali a produit les effets positifs, c’est grâce à la Cédéao qui avait déjà préparé le terrain.
20 janvier oblige : le représentant de la Cédéao a rendu un vibrant hommage à l’armée malienne.

Pour ce qui est de la situation à Kidal, il reste convaincu que beaucoup d’actions sont en train d’être menées pour que la souveraineté de l’Etat malien puisse exercer sur l’Adrar. Avec l’organisation des élections présidentielles et législatives, le Mali dispose des autorités légitimes pour décider du reste. À la question de savoir si la médiation de la crise malienne n’est pas en train d’aller vers l’Algérie, M. Touré estime que c’est une très bonne chose, dans la mesure où tous les problèmes des rébellions maliennes ont commencé en Algérie.
Seyni TOURE

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