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L’Indépendant N° 3425 du 27/1/2014

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« Si ATT est jugé, beaucoup en pâtiront avec lui… » « Si une telle procédure peut remettre en cause le tissu social, pourquoi ne pas y renoncer ? »
Publié le lundi 27 janvier 2014  |  L’Indépendant




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Interrogé par les journalistes sur la procédure judiciaire envisagée ou lancée contre l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré, le guide spirituel d’Ançar Dine, Chérif Ousmane Madani Haïdara, a clairement indiqué cette interpellation n’est pas une bonne chose, surtout en cette période où la préoccupation majeure est le rétablissement de la paix la réconciliation nationale.

Le prédicateur, qui dit ignorer les motivations d’une telle décision, prévient : » A vouloir coûte que coûte remuer certaines choses, on risque de n’avoir pas l’effet escompté. Si ATT est jugé, beaucoup risquent d’en pâtir avec lui « . Le guide spirituel d’Ançar Dine, qui a beaucoup insisté sur l’impératif de préserver la cohésion sociale du pays après les huit mois d’occupation jihadiste et de narcotrafic, ajoute : » S’il s’avère donc qu’une telle procédure peut remettre en cause le tissu social pourquoi ne pas y surseoir ? ». C’était à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse, tenue hier à son domicile, après chaque célébration du Maouloud.

chérif Ousmane Madani Haidara, par ailleurscoordonnateur du Groupement des leaders spirituels musulmans, a tenu à préciser qu’il n’est pas un homme politique et qu’il ignore les raisons profondes qui ont conduit à la prise d’une telle décision. « Notre rôle à nous est de concilier les gens et de les dissuader de prendre toute décision qui peut nuire à la cohésion sociale et compromettre ce qui a été jusque – là entrepris » a -t-ilinsisté précisant que: « tous les Maliens doivent travailler à l’unisson pour reconstruire le pays après plusieurs mois de conflits, de déchirures et d’occupation».


Le célèbre prédicateur a beaucoup insisté sur le rôle capital des leaders religieux dans la consolidation de la paix et de la stabilité. Il a dit inscrire ses actions dans ce sens à travers des séances de prêche et des conférences. La ligue malienne des imams, le groupement des leaders religieux, entre autres, sont autant d’organisations qui ont été créées pour consolider cet acquis.


S’agissant de Kidal, le prédicateur semble avoir une autre lecture de la situation. A l’entendre » la contestation du pouvoir central à Kidal ne date pas d’aujourd’hui, elle remonte aux années de l’indépendance du Mali et chaque régime a dû y faire face. Le même problème persiste « . Ce qui, selon lui, suppose qu’il y a des enjeux qui nous dépassent et dépassent les plus hautes autorités du pays. Et d’ajouter : » Je ne crois pas que les marches ou sit-in pour dénoncer cette situation de blocus puissent y changer quelque chose. Pourquoi les autorités ne prennent -elles pas langue avec les Français afin de clarifier la situation ? » . Pourquoi n’arrivons-nous pas à asseoir l’autorité de l’Etat sur cette partie du pays? Il serait intéressant de dire ce qui ne va pas réellement».


Le renouvellement des instances du Haut Conseil Islamique (HCIM) fut aussi abordé au cours de ce point de presse. A croire Thierno Hady Thiam, membre du HCIM, un conseil national se tiendra le 23 février pour une relecture des textes de cette structure avant la tenue du congrès. Des délégués viendront de plusieurs localités pour la circonstance.


Pour ce qui est de l’organisation du Maouloud, elle a coûté 75 millions FCFA. Les participants sont venus d’une vingtaine de pays, principalement d’Afrique et d’Europe. Une commission de onze membres a été mise en place pour faciliter l’hébergement des pèlerins, leur orientation, la sécurité et la santé.

Compte tenu de l’affluence que ne cesse de susciter cet évènement, les organisateurs comptent entreprendre, dans les jours à venir, des démarches auprès des autorités pour éviter tout engorgement du stade du 26 mars qui accueille la célébration du Maouloud depuis quelques années.

Plusieurs responsables religieux, notamment Mohamed Macki Bah, Thierno Hady Thiam, ont pris part à ce face-à-face avec les hommes de media. S’y ajoutent des responsables de la fédération Ançar Dine internationale ( FADI) notamment Sourakata Salamenta, Adama Diawara, Modibo Diallo,etc.

Abdoulaye DIARRA

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