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ONU et CEDEAO exhortent à des pourparlers inclusifs au Mali
Publié le mardi 28 janvier 2014  |  APA


© AFP par AHMED OUOBA
Bert Koenders en visite à Ouagadougou
Ouagadougou, le 04 octobre 2013.Le représentant spécial du secrétaire général de l`ONU pour le Mali, Bert Koenders en visite à Ouagadougou chez le médiateur de la crise malienne Blaise Compaoré


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Les chefs de missions de l’ONU et de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Mali ont rencontré lundi le président Ibrahim Boubacar Keïta pour l’exhorter à initier des pourparlers inclusifs en vue d’un accord de paix global dans le pays.

Le processus de cet accord doit commencer par des pourparlers qui devront être pilotés par le gouvernement malien avec l'appui de la communauté internationale, a déclaré à sa sortie d'audience, M. Cheaka Aboudou Touré, représentant spécial de la CEDEAO.

Au cours des échanges, Ibrahim Boubacar Keïta se serait engagé sur le principe de ces pourparlers et aurait, en retour, obtenu l'assurance que tous les engagements qui en découleront, seront exclusivement pris au Mali.

Il s'agit à présent d'attendre les initiatives du gouvernement pour voir à peu près l'apport que pourrait apporter la communauté internationale en termes d'engagement, a expliqué le représentant spécial de la CEDEAO.

Le principe de pourparlers inclusifs est consigné dans l'accord préliminaire que le gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont conclu le 18 juin à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Signé sous la transition, cet accord préliminaire devait, en principe, conduire à des pourparlers inclusifs deux mois au plus tard après l'installation d'un président élu au Mali.

Mais après son élection et son investiture le 19 septembre, le président Ibrahim Boubacar Keïta avait marqué son refus de dialogue avec le « couteau sous la gorge » et recusé toute négociation avec des groupes armés.

Semblant prendre en compte cette décision du président malien, le Conseil de sécurité des Nations Unies a a estimé le 24 janvier que les groupes armés devaient deposer leurs armes avant de rejoindre la table de négociations.

Il a été parallèlement demandé aux autorités maliennes d'initier un processus de paix global impliquant tous les mouvements rebelles signataires de l'accord préliminaire conclu à Ouagadougou.

Pour appuyer ces dispositions, le Conseil de sécurité a indiqué qu'il enverra une mission à Bamako.

L'arrivée de cette mission est prévue pour le 2 février, a précisé Bert Koenders, chef de la Mission onusienne de stabilisation dans le pays.

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