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Le Républicain N° 4786 du 30/1/2014

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Pour sortir l’enseignement supérieur de sa crise : Le comité de pilotage créé, saura t- il relever les défis?
Publié le jeudi 30 janvier 2014  |  Le Républicain




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Pour décamper la crise de l'enseignement supérieur qui prévaut depuis des années et qui ternit gravement l'image de ce secteur de l'éducation, le gouvernement Oumar Tatam Ly, vient de mettre sur pied un comité de pilotage des concertations nationales. But assigné: réfléchir sur les moyens de sortir l'enseignement supérieur de la crise afin de répondre aux besoins de formation conformément à la politique nationale de l'éducation. composé en grande majorité des professeurs et chercheurs de l'enseignement du supérieur, le comité donne à vue d'oeil de l'espoir à trouver une solution aux difficultés de l'enseignement supérieur.

Sera-t-il le cas ? Rien n'est sûr. Le Mali semble être un habitué de la création des comités de crise de ce genre quand il y a des difficultés. Mais après, c'est le chien aboie, la caravane passe. Qui ne se rappelle pas de l'installation de la commission accord de partenariat pour une école apaisée et performante? Et que dire de la création du conseil supérieur de Réduction? Des commissions créées depuis des années comprenant des composantes de l'enseignement supérieur, fondamentale, de la société civile, etc.; pour que sorte l'école malienne des grèves cessantes, de la contre-performance.

Constat : Cela n'a rien enlevé aux blocages du bon fonctionnement de l'école pour qu'elle retrouve sa performance d'an tan. Avec ce comité, peut-on voir l'enseignement supérieur sortir de ses difficultés incalculables? Certainement oui. Mais à condition de relever les défis d'effectifs pléthoriques, de manque d'infrastructures, d'insuffisance du personnel enseignant. A ceux-ci, le professeur Abdel Karim, le président du comité, et son équipe doivent s'atteler, aux problèmes de violence au sein de l'espace universitaire, de régularisation de bourses, trousseaux des étudiants, et des revendications des enseignants. Sans trouver des dénouements heureux à des maux comme ça, le comité risque d'être une coquille vide. Et ce sera bonjour encore les dégâts avec grèves sans cesse, années tronquées, années blanches, de réclamation de bourses, de trousseaux, et autres. Ce qui n'est pour le bonheur de personne.

H.B.Fofana

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