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Le Républicain N° 4786 du 30/1/2014

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Mody N’Diaye, député de l’URD élu à Baraouéli ‘’L’Assemblée nationale a un règlement intérieur a minima’’
Publié le vendredi 31 janvier 2014  |  Le Républicain


© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Assemblée Nationale du Mali.


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Après l’adoption du règlement intérieur de l’Assemblée nationale par les députés avec 124 voix pour, 2 contre et 4 abstentions le mardi 28 janvier dernier, l’honorable Mody N’Diaye, député de l’Union pour la république et la démocratie (Urd) élu à Baraouéli, annonce les couleurs, à l’allure d’un réchauffement pour mieux occuper sa place dans l’opposition. L’Assemblée nationale a un budget minimum de 9 milliards de FCFA et possède un règlement intérieur a minima. Lisez !

Républicain : Quelle est la politique de l’Urd en général et à l’Assemblée nationale en particulier ?
Mody N’Diaye : La politique de l’Urd se retrouve dans le projet de société que le candidat Soumaïla Cissé avait présenté au peuple malien.

Elle prend en charge toutes les préoccupations du peuple malien et se décline en des actions concrètes, les différentes mesures devant permettre les préoccupations du peuple malien. Il est tout à fait clair que l’action de l’Urd va s’inscrire dans l’opposition et participera à la prise de lois dont le peuple a besoin, veillera au contrôle de l’action du gouvernement. Il reste entendu que l’Urd fera une opposition constructive contrairement à toute les pratiques d’opposition qu’on a connues jusque là. L’opposition répond aujourd’hui à une préoccupation forte du peuple malien dans le cadre de la vitalité de la démocratie dans notre pays.

Quelle explication donnez-vous à la réduction de la taille du bureau, de 10 à 8 députés?
C’est une proposition de l’Urd qui a été faite à la commission ad hoc parce que les vices présidences doivent répondre à des impératifs de délégations des compétences de bureau. Une dizaine de vice-présidents comme c’était le cas, répondait plus à des raisons politiques que des raisons d’efficacité du travail du bureau.

En tant que membre de la commission ad hoc de relecture du règlement intérieur, quel est l’importance de ce texte pour le parlement et parlez-nous de votre travail de relecture?

Il est important de rappeler que le règlement intérieur est l’acte fondamental qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée nationale et c’est une loi organique. Nous avons travaillé sur la base des propositions d’amendements de règlement intérieur. L’essentiel des propositions venaient de l’Urd et nous avons à travers ces propositions cherché à créer les moyens d’améliorations de la gouvernance parlementaire et de renforcer le contrôle du parlement sur l’exécutif. C’est vrai que nous avons proposé plus d’une dizaine de mesures de nouvelles dispositions, sur lesquelles, seulement quelques uns ont été acceptées. Parce que le principe c’est le vote à la majorité, hors au sein de la commission, l’Urd et ses alliés ne représentaient que trois (3) sur quinze (15) membres. Ceci étant, le sentiment général que nous avons, c’est que nous avons un règlement intérieur a minima. Il était souhaitable d’introduire de nouvelles mesures qui constituent de très bonnes pratiques parlementaires que nous avons pu découvrir pendant notre législature.


Par exemple quelles nouvelles dispositions ?

La première des choses c’est que tous les échelons de décision de l’assemblée nationale doivent prendre en compte les sensibilités politiques à l’Assemblée Nationale. En d’autres termes, quand nous avons introduit le principe d’un troisième questeur, cela était de nature à faire participer l’opposition à la gestion administrative et financière de l’Assemblée nationale parce que l’Assemblée nationale est constitués de l’ensemble des députés quelques soient leurs sensibilités. Nous avons demandé également qu’au niveau de la commission des finances, les responsabilités également soient partagées entre l’opposition et la majorité. Evidement cette proposition qui est intéressante n’a pas été acceptée par la majorité comme du reste le problème du troisième questeur. Vous comprenez que cela était de nature à améliorer la gouvernance parlementaire mais à introduire beaucoup plus d’efficacité dans les travaux parlementaire.
Propos recueillis par Aguibou Sogodogo

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