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Face aux islamistes : Les guerriers Songhoï sortent leurs griffes
Publié le lundi 23 juillet 2012   |  Le Malien




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Ils ne seraient plus prêts à attendre le signal de l’armée malienne pour recouvrir leur liberté et leurs terres. Ressortissants de la région de Gao, fief du MUJAO et d’Ançardine, groupuscules islamistes d’occupation, ils sont aujourd’hui des centaines, voire des milliers de jeunes, à se retrouver et à se rassembler pour la reconquête. Selon des sources concordantes, six (6) mouvements d’autodéfense seraient concernés par cette action. Qui sont – ils ? Qui les dirigent ? Seraient – ils armés ? Et par Qui ? Et l’armée dans tout cela ?
L’Alliance des Forces Patriotiques de Résistance (AFPA) a finalement été mise sur les rails à Bamako.
C’était avant-hier, samedi. Elle regroupe six (6) mouvements politico – militaires de la région de Gao. il s’agissait, entre autres, du Mouvement Populaire Soni Ali Ber, Ganda Koy, Ganda Izo, » Nous pas bouger » Pour les besoins de cette cause noble, deux mouvements clandestins, inconnus du grand public, seraient également concernés. A Bamako, il s’est agi de vouloir fédérer toutes ces forces sous la coupole du Front Patriotique de Résistance (FPR). On y retrouve des cadres de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
Dans un premier temps, cela devrait permettre à l’Etat de pouvoir réagir promptement. Dans la dynamique, les régions de Tombouctou et Kidal devront rentrer dans la danse. De telles jonctions porteraient un coup fatal à l’occupation. Même à Mopti où il y avait quelques réticences au départ, des voix se sont fait entendre.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il était grand temps. Car, plus le temps passe, plus les islamistes s’enracinent. Et une jonction entre islamistes de divers horizons n’est pas à écarter. Preuve, certains islamistes du Sud (Kita, Sikasso…) ont déjà été signalés dans leurs rangs.
Interrogé par RFI, Me Harouna Toureh, l’un des signataires de l’alliance a répondu : » C’est pour nous permettre, bien entendu, de faire face au défi. Le Nord, en tout cas, ne sera plus gouverné comme avant. Notre objectif, c’est de libérer le Nord du Mali.
Et nous le pouvons « . A la question de savoir s’ils étaient armés, Me Toureh dira : » Nous avons des hommes, de la volonté. Nous avons du cœur. Nous avons les armes « . Et quant à une éventuelle participation de l’armée malienne sur le terrain, il ajoutera : » Les deux hypothèses. On peut y aller sans ou avec. Ça dépendra de la volonté de l’armée malienne. Mais nous faisons remarquer que l’armée malienne prend trop, trop de retard « .Alors, y aurait – il une date, d’après toujours RFI ? Réponse de Me Toureh » Il n’y a pas de date. C’est maintenant et tout de suite. Et nous sommes entrain de le faire « . Sur le nombre d’éléments prêts à s’engager, il l’estime à plusieurs milliers. Lesquels suivraient des formations à l’intérieur du pays dans des bases qu’il n’a pas voulu dévoiler.
Toujours au micro de notre excellent confrère Serge Daniel de RFI, un autre responsable du RPR, Ibrahima Kantao, s’est confié en ces termes : » Pour la libération, on va faire la guerre « . Sur le soutien de l’armée, l’un de ses camarades, Nouhou Ousmane Touré, renchérit : » Nous n’attendrons plus aucun soutien. Nous nous organisons sur la base de nos compatriotes « . Notons que la rencontre s’est déroulée à Bamako dans le secret total. Un état – major serait déjà à pied d’œuvre.
Aussi, le FPR comprendrait – il des responsables politiques de haut niveau. Pas plus tard que le 18 juillet dernier, le Collectif des ressortissants du Nord de la diaspora avait condamné toute tentative de dialogue avec les groupes islamistes, même avec le MNLA qui avait noué des alliances avec eux. » On les combat « , avait – on lancé. Le ton est en tout cas donné par les fils du terroir. De Goundam à Gao, les jeunes avaient montré l’exemple ; il reste à persévérer dans ce sens. Un coup de pouce de l’armée nationale serait un atout.

B. KONE

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