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Nord du Mali: des émissaires de l’ONU ont rencontré des membres de la société civile
Publié le dimanche 2 fevrier 2014  |  AFP


© aBamako.com par Dia
Cérémonie de remise des prisonniers MNLA par les autorités maliennes
Bamako le 02 Octobre 2013 à l`hôtel Kempinski. Le Gouvernement malien a procédé à la remise des prisonniers rebelles à la Minusma, cet après midi, dans le cadre des accords de Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le chef de la MINUSMA Bert Koenders.


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BAMAKO - Des émissaires du Conseil de sécurité de l’ONU,au Mali pour "soutenir la stabilisation" du pays, ont rencontré dimanche le président Ibrahim Boubacar Keïta et la société civile du Nord Mali, occupé en 2012 par des jihadistes armés, a-t-on appris auprès de l’ONU et de témoins.

"Nous avons été pleinement rassuré que le président malien veut un dialogue inclusif totalement malien" incluant "tous les Maliens" et "pas seulement les groupes armés", a déclaré à la presse le diplomate français Gérard Araud, un chef de la délégation onusienne, après une rencontre à Bamako avec le président Keïta.

Il "nous a bien dit qu’il était dans une logique de dialogue et pas de confrontation. Il veut tirer (la) leçon des échecs précédents et veut une paix pour toujours", a ajouté M. Araud.

Il s’exprimait au nom des émissaires de l’ONU, formés de représentants de pays membres du Conseil de sécurité et en visite au Mali depuis samedi soir pour deux jours.

M. Araud a estimé que le Mali a franchi une étape importante avec les élections présidentielle et législatives, qui ont eu lieu durant le dernier semestre de 2013, et qu’il reste "la seconde étape, la réconciliation nationale".

Le gouvernement malien a signé en juin 2013 avec les groupes armés arabes et touareg du nord les accords de Ouagadougou, qui ont permis l’organisation de l’élection présidentielle, mais tardent à être appliqués.

La délégation de l’ONU avait auparavant rencontré dimanche à Mopti (centre) les représentants de la société civile -chefs religieux ou traditionnels, fonctionnaires- des régions de Mopti, Gao et Tombouctou, mais pas de Kidal, zone de l’extrême nord-est touchée par l’insécurité.

"Pour nous, c’était une mission d’écoute et de terrain", a déclaré à l’AFP un membre de la délégation onusienne, après cette rencontre.

"Nous (les) avons félicité pour l’intervention (militaire) étrangère au Mali, avant de poser nos problèmes", a déclaré à l’AFP Moussa Bocoum, membre de la société civile de Mopti.

Gao, Tombouctou et Kidal sont les trois régions du nord qui ont été
occupées plusieurs mois en 2012 par des islamistes armés, puis chassés à partir de janvier 2013 par une intervention internationale dirigée par la France et toujours en cours.

Mopti avait accueilli, à l’issue d’un précédent conflit entre Bamako et des Touareg dans les années 90, des réunions entre les deux parties qui sont déterminantes pour le retour de la paix dans le nord du Mali.

Il a été "expressément" demandé à la délégation de l’ONU de faciliter le déploiement "rapide" de troupes dans les zones rurales du nord du Mali où règne toujours l’insécurité, a ajouté M. Bocoum.

"Les coupeurs de routes et les bandits armés tuent toujours. Il faut que l’armée malienne et les troupes de la Minusma (force de l’ONU au Mali, ndlr) soient déployées dans ces zones", a déclaré à l’AFP un autre membre de la société civile de Mopti.

Avant de regagner Bamako, les émissaires de l’ONU avaient visité le
contingent togolais de la Minusma, force qui a pris en juillet dernier le relais de la Misma, force panafricaine qui avait été déployée à la suite de l’intervention militaire française.

Selon un rapport de l’ONU, les effectifs de la Minusma s’élevaient fin 2013 à 5.539 soldats, sur les 11.200 autorisés par le Conseil de sécurité.

La mission onusienne est venue "soutenir la stabilisation du pays et l’action" de la Minusma, avait déclaré samedi soir M. Araud, également représentant permanent de la France à l’ONU.

str-sd/mrb/plh


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