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En toute vérité : Sauvons ensemble IBK pour le Mali, notre fierté
Publié le lundi 3 fevrier 2014  |  Le Zenith Bale




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« La bonne nuit s’annonce au crépuscule » et puis gérer et faire gérer ne sont pas analogues. En sortant progressivement de cette situation dramatique, le peuple a porté son choix sur IBK « Homme de poigne». Dans le seul dessein qu’il mette fin à la rébellion avec la libération de Kidal et que l’espoir puisse renaître dans les cœurs et dans les esprits. Cinq mois après sa prise de fonction présidentielle, le mandé Mansa semble à bout de souffle. Par sa propre faute. Il a alors besoin du soutien de tous afin que le bateau Mali tangue mais ne chavire pas. Qu’il accepte donc de s’adapter à la réalité.


Elu avec plus de 77% de voix des Maliens, IBK ne doit pas décevoir. Mais, de jour en jour, se crée le désespoir et la désolation. Le prince de Sébénicoro gère mal notre pays et pire, notre patrie est devenue le royaume où c’est plutôt ma famille d’abord à la place du Mali d’abord.



Pour sauver IBK pour le Mali, notre fierté, les Maliens doivent accepter le sacrifice. Ils doivent comprendre que l’homme a certainement la bonne foi, mais qu’il est dépassé par les événements. A cet effet, ses proches collaborateurs, patriotes s’ils le sont, doivent pouvoir lui tenir le discours de la vérité. Ce discours va consister à lui dire de décongestionner le gouvernement en mettant à la touche 70% de sa famille et intime. Puisqu’au vu des résultats enregistrés dans les cinq mois, ils pataugent. En un mot, ils ont prouvé toute leur carence. C’est pourquoi, l’actuel président intérimaire du Pdes, Ahmadou Abdoulaye Diallo, ancien ministre n’a pas hésité à dénoncer. Ainsi, il monte au créneau : « Par rapport à la composition de ce gouvernement nous le savons pléthorique avec une mauvaise architecture et c’est pour cette raison du reste que le décret portant répartition des services publics entre les différents départements ministériels a été repris plusieurs fois. Et cela tellement il y a des chevauchements d’attributions, de compétences. Imaginez, pour vous l’illustrer, les attributions du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce que j’assumais seul en 2008 sont aujourd’hui réparties entre cinq ministères, à savoir Economie et Finances ; Plan et Prospective ; Industrie et Mines ; Commerce ; Investissements et Promotion du Secteur Privé.

De toute évidence, il y a un besoin de rationalité et de cohérence de l’architecture du Gouvernement. En outre les Conseils de ministres ne se tiennent pas avec la sacro-sainte régularité que les Maliens connaissent depuis toujours. En lisant les communiqués qui en sortent, à part les mesures individuelles, l’ordre du jour est bien maigre et l’on se rend compte que cela n’est pas susceptible d’impulser la relance de l’économie.

Pour le prochain gouvernement, je présage, si l’on s’en tient aux propos du président de la République lors de la présentation des vœux, que le Premier ministre sera confirmé dans ses fonctions et qu’il va proposer une nouvelle équipe. Je voudrais recommander à Monsieur le Premier ministre de tenir compte que nous devons, dans le cadre de la loi de programmation militaire, faire beaucoup d’efforts financiers en direction des forces de défense et de sécurité. De ce fait, il nous faut une équipe beaucoup plus resserrée.

Une vingtaine de portefeuilles, ça suffit largement. D’autre part, c’est vrai qu’il faut maintenir la dose juvénile, mais j’ai l’impression qu’avec l’équipe actuelle on est parti dans des doses infantiles. Il y a quand même des ministres extrêmement jeunes, sans expérience avérée et qui ne connaissent pas l’administration d’Etat ni le pays.

Le gouvernement, ce n’est pas pour apprendre ; c’est pour travailler, surtout dans un pays en crise. Si vous les envoyez à Diondiori et que vous leur donniez une lampe tempête, ils ne savent même pas comment l’allumer parce qu’ils ne s’en sont jamais servis. Vous leur montrez un puits, pour dire prenez de l’eau dedans, ils ne savent pas puiser.


Ces ministres ne connaissent pas la différence entre une ordonnance et une loi. Ou bien comment traduire en décisions opérationnelles une volonté politique exprimée par le président de la République. 99, 99% des jeunes du même âge qu’eux, qui ont des références académiques comparables, qui ont la même ancienneté professionnelle, mais qui n’ont pas de pedigree familial particulier, sont à peine des chefs de section dans les Administrations publiques. C’est quand même troublant. De temps à autre, un coup de pouce, OUI. Mais tout le temps, des coups de grue. NON. Il nous faut un gouvernement digne de ce nom, digne d’un pays qui est en crise. »

Sauvons le Mali, notre fierté. Alors, qu’IBK accepte d’aller avec le Burkina et la CEDEAO comme l’a également indiqué le Ministre Diallo : « Cinq mois, c’est trop peu pour fonder une analyse objective. On peut donner des appréciations factuelles sur certaines décisions qui ont été prises. La première chose, par rapport à Kidal, j’ai l’impression qu’il y a une panne dans les négociations.


J’ai le sentiment qu’il y a une incompréhension entre, d’une part les autorités maliennes, d’autre part, la médiation de la CEDEAO dont le président en exercice, le président Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, et le médiateur attitré, le président Blaise Compaoré du Burkina Faso, avec en second le président du Nigéria, Goodluck Jonathan. Il y a une incompréhension d’abord sur le principe même des négociations, ensuite sur les modalités pratiques des négociations.


On a aussi l’impression que l’option des nouvelles autorités maliennes, c’est de remettre dans la négociation un pays comme l’Algérie et peut-être même la Mauritanie. Mais ce qui est une bonne chose, c’est que l’accord intérimaire de Ouagadougou doit être respecté. Il faut rester dans cet accord intérimaire grâce auquel on a pu tenir les élections. «

Il reste au nouveau locataire de Koulouba d’ouvrir les yeux et les oreilles pour mieux voir et mieux écouter afin que le pays puisse se mettre sur les rails. Pour son honneur à lui, du Mali et pour le bonheur des Maliens et non de celui de sa seule famille. Le Mali, notre fierté !


Boubacar DABO

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