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Conférence nationale de Yèlèma à Ségou : La 2ème Conférence sous le signe de la réconciliation.
Publié le lundi 3 fevrier 2014  |  Le 22 Septembre




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Du 1er au 2 février 2014, la capitale des Balazans a abrité la 2ème Conférence nationale du parti Yèlèma, le changement. Venus de toutes les contrées du Mali, militants, sympathisants et cadres du parti pour le changement ont massivement répondu à l’appel de la Commission d’organisation de ladite Conférence constituée à cet effet. La cérémonie d’ouverture de cette 2ème rencontre du genre était placée sous la haute présidence du président du parti, Moussa Mara, non moins Ministre de l’Urbanisme et de la politique de la ville de l’équipe Oumar Tatam Ly. C’était dans la salle mythique de spectacle le Mieru Ba de Ségou.

Le parti Yelema, le changement, fidèle au respect de ses textes fondateurs, s’emploie à réunir ses cadres, militants et sympathisants de l’intérieur et l’extérieur du Mali, chaque année autour des thématiques traitant tous les pans de la vie du parti et, dans une certaine mesure, de celle de la nation tout entière. C’est ainsi que s’est tenu à Kayes, en 2011, le congrès d’investiture du candidat Moussa Mara au scrutin présidentiel, suivi de la première Conférence nationale du parti à Koulikoro en 2012.


La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de plusieurs personnalités de la l’ADP-Maliba, du Secrétaire Général de l’URD de Ségou, du PACP etc. Cette deuxième Conférence nationale du parti Yelema a été l’occasion pour les délégués d’aborder les prochaines communales.


La salle des spectacles ‘’Mieru Ba’’ a refusé du monde pour accueillir environ deux cents délégués et cadres du parti, mobilisés pour la circonstance. Selon les organisateurs, cette seconde Conférence nationale se tient dans un contexte d’espoir et d’espérance pour notre pays, qui a signé son retour dans le concert des nations avec l’élection d’un président démocratiquement élu en juillet 2013, couronnée par celle des députés. Contrairement la première Conférence qui s’est tenue dans un contexte sociopolitique tragique, pendant que notre pays était miné par une crise multidimensionnelle sans précédent. C’est ainsi qu’à l’ouverture de ses travaux la Conférence a fait un certain nombre de recommandations qui seront soumises à qui de droit pour un réel retour définitif à la paix.


« Notre pays, au bord de l’abîme, il y a encore 13 mois, a donné une leçon de démocratie, de cordialité, d’élégance et de savoir-vivre au monde entier quand, au lendemain du second tour de l’élection présidentielle, le candidat arrivé en 2ème position est allé féliciter le vainqueur chez lui, en famille, comme pour dire que pour chacun des compétiteurs l’essentiel c’est le Mali. Oui le Mali, notre bien commun, qui a démontré en 2013 qu’il avait du ressort, réussissant, coup sur coup, l’organisation des élections présidentielle et législatives, saluées partout comme transparentes et justes. C’est le lieu ici de féliciter tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué au retour de notre pays dans le concert des nations, au premier rang desquels les autorités de la transition admirablement dirigées par Son Excellence Monsieur Dioncounda Traoré. Nous remercions aussi ceux qui sont venus nous aider quand nous étions en péril : la France, le Tchad, les pays de la CEDEAO, les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale qui a fait de nos problèmes les siens » a indiqué Moussa Mara dans son discours d’ouverture.


Il faut rappeler que Yelema a eu une attitude constructive pendant la transition, se mettant à la disposition des autorités sans parti pris ni volonté de se servir, toujours mu par l’intérêt du pays. Il a joué le rôle de contributeur, de médiateur, de stabilisateur, d’amortisseur à un moment où les tensions pouvaient être vives.
Car en tant que membre de la Convergence pour sauver le Mali (CSM) Yelema a participé à toutes les actions majeures de la transition.

En tant que parti politique doté de principes et d’idées, souhaitant acquérir le pouvoir pour mettre en œuvre son programme, Yelema a participé aux élections générales de 2013 (présidentielle et législatives) pour la première fois de son existence. La Conférence nationale a été l’occasion de tirer toutes les leçons de la participation à ces élections. En termes de bilan chiffré, la Conférence a porté à la connaissance des participants quelques éléments utiles : le parti s’est situé à la 11ème place lors du scrutin présidentiel (sur 27 candidats) il a participé à la coalition qui a porté le président IBK au pouvoir à la suite du second tour. Yelema a présenté 42 candidats aux élections législatives avec un député élu à Barouéli, un au second tour en commune IV et de nombreuses troisièmes places (communes 1 et 5 de Bamako, Kayes, Bougouni, Koro) et d’autres places honorables non gratifiantes pour une élection majoritaire mais augurant de bonnes perspectives pour demain, c’est-à-dire les communales. Il faut aussi noter que le parti est enfin membre du Gouvernement à travers un portefeuille ministériel, celui de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville occupé par le président du parti, Moussa Mara.


La Conférence nationale statutaire arrive comme d’habitude à point nommé pour les partis politiques car elle offre l’occasion d’échanger sur la participation du parti aux échéances électorales de 2013, les leçons à en tirer dans la perspective des prochaines échéances électorales, les municipales de 2014.


La Conférence offre également l’heureuse occasion aux délégués de parler du parti, de son implantation, de sa marche en avant, des difficultés en vue de trouver les voies et moyens de renforcer la progression, la cohésion et la préparation face aux futurs enjeux, dont le prochain congrès à la fin de cette année qui verra le renouvellement de toutes les instances et structures du parti. Pour un Yelema toujours plus fort au bénéfice d’un Mali de prospérité et d’harmonie.

« Au moment où le pays s’oriente dans le sens qu’on souhaite, nous devons être aux avant-postes. Nous devons conquérir le maximum de mairies et de régions pour positionner favorablement notre parti vers l’avenir. Demain se construit aujourd’hui. Ne l’oubliez pas chers amis ! Dans cette conquête, nous ne serons pas seuls car le parti n’a jamais connu autant d’adhésions que maintenant : des centaines de cadres, d’élus, de citoyens, d’organisations qui nous renforcent partout, à l’intérieur et à l’extérieur, nous prouvent que nous sommes dans la bonne direction.


L’intérêt du Mali est avec Yelema et Inch Allah l’avenir du Mali se fera avec Yelema » a conclu Moussa Mara.

Amadou Camara envoyé spécial à Ségou

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