Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Inter de Bamako N° 443 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Focus: Nominations des cadres non RPM : Le ministre Téréta, fou de rage, s’en prend aux ministres
Publié le mardi 4 fevrier 2014  |  L’Inter de Bamako




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre du Développement rural, Dr Bocar Téréta, non moins secrétaire général du Rassemblement Pour le Mali (RPM), est dans tous ses états lorsqu’il est informé de la nomination des cadres qui ne militent pas dans son parti. Chaque fois qu’un ministre nomme quelqu’un qui n’est pas du RPM, le ministre Téréta monte sur ses grands chevaux pour en découdre avec ce dernier.

Il s’en est récemment pris au ministre de l’Education, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, pour avoir nommé un directeur national qui ne possède pas la carte du parti. Ce n’est pas la première fois que le secrétaire général du RPM engueule ses collègues qui font appel à d’autres compétences pour prendre la tête d’une direction nationale ou d’un programme juteux.
Si le sort de notre pays doit-être uniquement confié à un parti qui manque cruellement de cadres capables de produire de bons résultats, le Mali ferait mieux de recruter des ressources humaines dans les pays de la sous-région. Que Téréta sache le Mali appartient à tous les Maliens.
On ne cessera de faire appel à des femmes et des hommes intègres, compétents et sans coloration politique pour diriger des structures de l’Etat. Le ministre Téréta doit réfléchir sur cette phrase du président de la République IBK, président du RPM : «J’ai été élu par le peuple malien et non par le RPM.»

Spéculation foncière : Les cadres du RPM à l’assaut des espaces verts
Après l’ADEMA, le PDES, le RPM veut inscrire son nom sur le tableau sombre de la spéculation foncière. En effet, les militants du parti présidentiel (RPM) seraient décidés à morceler ce qui reste des espaces verts, des terrains nus et des terrains de football dans le district de Bamako et alentours. Ils se disent que les cadres de l’ADEMA et du PDES s’en sont servis à cœur joie dans l’impunité totale. Eux aussi veulent se glisser dans cette voie de l’impunité pour avoir leur part dans le gâteau dont certains pensent déjà que le président IBK est en train de le partager en famille.

C’est pourquoi il n’est pas rare de voir les géomètres la nuit procéder à des morcellements sur les servitudes des rivières et des espaces verts. Le cas de la zone aéroportuaire est l’exemple édifiant. Malgré l’interdiction faite par le ministre des Domaines de l’Etat d’arrêter les constructions, les travaux continuent de plus bel. Interrogés, les gens déclarent qu’«avec IBK tout est permis, malgré son discours de fermeté.»

Zone aéroportuaire : Des domaines appartenant aux ministres de la transition
Le gouvernement de transition dirigé par Diango Cissogo ne s’est pas seulement illustré dans le détournement de deniers publics et des reformes des véhicules de l’Etat. Il serait aujourd’hui éclaboussé par l’affaire dite du morcellement du domaine aéroportuaire.
Le ministre David Sagara, un homme lige, nommé dans le gouvernement de transition par les militaires de Kati pour satisfaire leurs besoins fonciers, serait au cœur de ce scandale. Il aurait morcelé la zone aéroportuaire.

Les bénéficiaires : ses collègues du gouvernement de transition et les membres de l’ex-CNRDRE. Les moins nantis auraient dix (10) hectares. Le président imposé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Dioncounda Traoré, aurait refusé sa part au profit de la confiscation de la résidence du Premier ministre à la Base.
On se rappelle qu’à quelques jours de son départ du pouvoir, il a pris un décret pour affecter cette bâtisse construite dans une zone militaire au domaine de l’administration.
Vivement l’audit de la transition !

Fonction publique : les directeurs- retraités demeurent toujours à leur poste
Le programme de changement sur la base duquel le peuple malien a porté son choix sur IBK pour conduire aux destinées du pays tardera à être en application. Eu égard au rattrapage de la famille présidentielle dans la «mangecratie». Les directeurs des services de l’Etat, qui ont fait valoir leur droit à la retraite depuis décembre 2013, conservent toujours leurs postes. Comme au bon vieux temps du général- président ATT qui maintenait ses amis- retraités à leurs postes. Sous IBK, c’est les ministres qui auraient pris cette lourde décision de maintenir les directeurs- retraités à leur poste.

Pour certains ministres, c’est l’occasion à jamais de se faire les poches avec ces retraités qui, au regard de la loi, ne doivent plus répondre de rien devant les structures de contrôle. Pour d’autres, c’est de permettre à leurs parents de dissimuler les dossiers compromettant leur mauvaise gestion.

Des ministres auraient promis à certains de ces retraités de conserver leur poste jusqu’à la fin du mois de mars. Un des directeurs d’un média d’Etat, admis à la retraite, serait en train de remuer ciel et terre pour rester à son poste. A défaut, de signer un contrat qui lui donnera l’occasion de continuer à la tête de la direction de la structure en question.
Un adage dit : «Une seule hirondelle ne fait pas le printemps».

Main d’œuvre : Bientôt des jeunes maliens au Qatar
Le Qatar pourrait bientôt recruter sa main d’œuvre au Mali. C’est du moins ce qui ressort de la visite officielle d’IBK au Qatar. Plusieurs sources interrogées par nos soins, voient d’un mauvais œil cette «coopération» qui ressemble plutôt à une sorte d’esclavage d’une autre époque.
Récemment, les mauvais traitements infligés aux ressortissants d’un pays par les Qataris ont défrayé la chronique. Au point que les deux pays étaient au bord de la rupture de leur coopération. Les Qataris sont reconnus d’être des mauvais payeurs et de réduire leurs employés en esclaves.

Insalubrité à Bamako : Le Square Patrice Lumumba transformé en immondices
Le Square Patrice Lumumba, jadis un espace vert propre, bien entretenu et attrayant, n’est plus qu’un vieux souvenir. Cet espace est devenu un logis pour les petits délinquants et des toilettes en plein air. L’odeur nauséabonde qui ne dégage de cet espace contraint les visiteurs à se boucher le nez. Les fleurs, qui donnaient un cadre agréable au Square, donnent l’impression qu’elles n’ont jamais reçu une goutte d’eau.

Situé en plein cœur de la capitale, le Square, qui porte le nom d’un grand africain, est devenu un espace insalubre au vu et au su des autorités maliennes qui ne cessent de citer Patrice Lumumba dans leur discours comme étant l’espoir assassiné de l’Afrique. Si c’est vrai qu’il est ce visionnaire, le Square doit vite retrouver son environnement rayonnant d’antan. Sinon, sa mémoire est trahie.

 Commentaires