Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Républicain N° 4789 du 4/2/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Visite du Conseil de sécurité au Mali / Rien n’a bougé
Publié le mercredi 5 fevrier 2014  |  Le Républicain




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

epuis cinq mois qu’il est au pouvoir, il a fallu que les Ambassadeurs des Nations-Unies viennent à Bamako, pour ressasser au Président malien qu’il a à ouvrir les pourparlers avec les rebelles maliens. On en retient l’attention dont notre pays fait l’objet pour le Conseil de sécurité. Mais, outre le fait qu’elle a laissé les parties (gouvernement et groupe rebelle) dos à dos, que retenir de cette visite du Conseil de sécurité au Mali, sinon qu’une ultime humiliation pour le Mali ? Le ping-pong demeure : pour IBK pas de négociation avec le groupe armé. Et le MNLA qui revient avec ses revendications indépendantistes. Le Mali avait-il besoin qu’on vienne lui tirer les oreilles pour nous amener à faire ce que nous avons à faire, sans avoir l’embarras du choix. En plus cette occasion a offert au MNLA une tribune extraordinaire, permettant au groupe rebelle d’être reçu par tout le Conseil de sécurité.

Cela n’aurait peut-être jamais pu arriver si le Mali ne s’était pas installé dans un immobilisme total par rapport aux pourparlers prévus par l’accord préliminaire de Ouagadougou, dans les 60 jours, après la mise en place d’un pouvoir légitime. Faute d’agir à temps, on se retrouve à la case départ, la preuve, Mahamadou Djéri Maïga soutient les revendications de départ, comme l’autonomie, la fédération et même l’indépendance. Au lendemain de la signature de Ouagadougou, on n’en était pas là. C’est étonnant que le Président élu Président de la République, à un taux jamais égalé se mette à revendiquer l’appropriation de la résolution de la question, car c’est à lui de faire la mise en œuvre. C’est aussi lui qui est parti à Alger. Toutefois, les conclusions du Conseil de sécurité est sans ambages : que les pourparlers reprennent sans condition.
B. Daou

 Commentaires