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Occupation de Kidal : Un symbole de la volonté de puissance de la communauté internationale
Publié le mercredi 5 fevrier 2014  |  Le Guido




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Après la déroute du MNLA et des hordes terroristes composées de jihadistes et de narcotrafiquants, la reconquête s’est arrêtée à Kidal dans l’extrême nord du Mali. Le MNLA défait avec les islamistes à Konan, ensuite écrasé par le Mujoa à Gao et Tombouctou à la suite de dissensions, avait abandonné les armes pour se réfugier en Mauritanie. La communauté internationale a ouvert la voie au MNLA pour une réoccupation totale de la ville d’abord interdite de circulation à l’armée malienne qui fut cantonnée alors que le groupe rebelle avec la caution de la communauté internationale était libre de tout mouvement et les autorités maliennes indésirables.

La question de Kidal est un défi posé à notre intégrité territoriale et une plaie vive dans la chair de la souveraineté malienne. Pourquoi il y a l’exception Kidaloise et pourquoi cette situation perdure ? C’est la grande question qui n’a pas encore reçu de réponse satisfaisante pour tout le monde, les Maliens en particuliers qui ressentent cette occupation comme une humiliation incompréhensible. Vous aussi, vous vous posez sans doute cette question. Nous ne sommes pas en reste. Nous appelons de tous nos vœux une solution qui garantisse l’indivisibilité du Mali et la paix entre tous les fils de cette nation. Faut-il le rappeler? Kidal, huitième région administrative du Mali, se trouve occupée par des groupes armés indépendantistes terroristes, narcotrafiquants et jihadistes. Les autorités administratives et militaires maliennes n’ont qu’une présence symbolique dans cette région qui échappe toujours à leur contrôle. Cela malgré un préaccord signé sous l’égide de la communauté internationale, de la CEDEAO et de l’ONU entre les autorités du Mali et ces groupes armés.
Kidal reste donc un mystère. La ville elle-même symbolise par son occupation par les forces françaises au su de la MINUSMA, des occidentaux, une sorte de complot international qui semble dépasser le Mali et les Maliens.

Quels sont donc les enjeux cachés de cette occupation illégale ? Que peut faire chacun des Maliens, où qu’il se trouve et quelle que soit la profession qu’il exerce pour aider à libérer Kidal ? Il faut convier le peuple malien, toutes les forces vives de la Nation, à une prise de conscience nationale, en désignant les méandres par lesquels se concrétisent à Kidal une volonté de puissance de l’Occident.


Les convoitises sur la région de Kidal ne datent pas de maintenant. Elles remontent depuis l’époque du colonialisme français. Elles ont été attisées au moment de l’indépendance, quand le pouvoir colonial métropolitaine, voyant l’inéluctabilité du désir d’autodétermination des populations maliennes et du pays engagés dans le combat pour l’indépendance nationale, a attisé chez les touaregs du Nord du Soudan français le feu raciste, les poussant à la rébellion et à la séparation.


Bien avant, des missions d’explorations scientifiques du sous-sol avaient déterminé un foisonnement d’indices certains de minerais comme le pétrole, l’or, le diamant, les phosphates, le gaz. Puis vint Sarkosy, le précédent président français par qui nos malheurs prirent rapidement corps, parce qu’il a ouvert les bras aux rebelles du MNLA supposés les preux défenseurs du peuple touareg opprimé et menacé d’une extermination programmée par le pouvoir de Bamako et l’armée malienne. Leur projet c’était l’établissement d’un Touareg Land ou l’indépendance de l’Azawad. Derrière cet écran de fumée il y avait le gaz, le pétrole et un gisement considérable d’uranium enfouis dans les sables et contreforts montagneux du désert. Mais aussi l’importance stratégique de la région, idéale pour y établir des bases militaires, observer le monde entier grâce aux satellites militaires espions gravitant dans les cieux.


La France de Hollande elle-même se trouve embarrassée par le deal manifeste. Le prétexte du pogrom contre les touaregs a fait long feu. A-t-elle les mains liées par des accords secrets dans lesquels le Mali compte pour du beurre?
Des questions qui méritent des réponses claires et nettes de notre partenaire privilégié. N’est-ce pas, Monsieur Hollande ?


Oumar Coulibaly

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