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Anniversaire de la libération de Tombouctou : L’armée reconquiert les cœurs des populations
Publié le mercredi 5 fevrier 2014  |  Le Reporter




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Le 27 janvier dernier, l’armée malienne a effectué une prise d’armes au camp militaire Cheick Sidi Békaye, pour célébrer la libération de la région de Tombouctou. Cette activité s’inscrivait dans le cadre des activités commémoratives de la fête de l’armée, le 20 janvier.

Le Maouloud est pour les musulmans, la fête qui marque la date anniversaire du Prophète Mohamed (Paix et salut sur Lui). Il est ancré dans la tradition religieuse et culturelle de la Cité des 333 saints. À Tombouctou, le Maouloud rassemble la population à travers des rencontres, des prêches et constitue l’évènement propice pour les retrouvailles entre les ressortissants de la ville. Depuis l’invasion de notre pays en 2012 par des jihadistes et des bandits armés, Tombouctou n’a pas célébré, comme à l’accoutumée, Maouloud. Celle de cette année était donc annoncée pour être une grande festivité. Ainsi, pour des raisons d’ordre public, les célébrations du 20 janvier ont été décalées pour le 27 du même mois afin de permettre à l’armée de sécuriser la ville, les personnes et leurs biens.

Le 27 janvier étant la date anniversaire de la libération de l’aéroport de Tombouctou et de la ville, les plus hautes autorités, en accord avec les notabilités, ont joint l’utile à l’agréable pour célébrer cette date symbolique dans la lutte contre le terrorisme dans la région de Tombouctou. La cérémonie a enregistré la présence du gouverneur de la région, Mamadou Mangara ; des autorités locales, religieuses et une foule en liesse qui retrouvait son armée. Une fierté qu’on pouvait lire sur le visage de cette brave population et témoignée par des applaudissements nourris.


La cérémonie a commencé par une minute de silence observée en la mémoire de tous les soldats et civils tombés sur le champ de l’honneur. Le Commandant de zone de la région de Tombouctou, Kéba Sangaré a, dans son intervention, fait un rappel sur les causes de l’invasion de la ville de Tombouctou par les jihadistes, sur les stratégies militaires déployées par l’armée malienne et la force Serval afin de bouter les jihadistes et de libérer Tombouctou. Kéba Sangaré révèle que le 3 avril 2012, la région de Tombouctou fut la dernière des régions du Nord à tomber dans les mains des forces du mal ; cela étant dû en grande partie à la désertion des centaines de nos militaires. Des militaires incorporés par les milices armés qui se sont organisés pour attaquer les mêmes positions qu’ils avaient la charge de défendre avec leurs compagnons d’armes. L’armée était donc forcée de replier.


De ce repli, dit-il, les forces ont été repositionnées à Sévaré et à Markala. Sous l’impulsion des autorités militaires, ajoutera-t-il, un centre de mise en condition opérationnelle a été créé afin de réorganiser et réarticuler les forces pour des missions, dont la plus importante était la reconquête des positions perdues. Il a souligné que c’est le 25 janvier, par la providence des saints, les prières et les bénédictions de toute la Nation que la reconquête de Tombouctou fut déclenchée par les forces détachées pour la région de Tombouctou, soutenues par les Français. Successivement, les localités d’Alatona, Nampala, Léré, Dofana, Niafunké, Goundam ont été libérées pour arriver à l’aéroport de Tombouctou le 27 janvier vers 22h35 où se sont installées les forces Fama et Serval.


Le 28 janvier 2013 vers 18h, le drapeau du Mali a été hissé au camp Fort Cheik Sidi Békaye.
La libération de la ville, pour Kéba Sangaré, a permis le retour progressif des institutions, de sécuriser la visite des présidents François Hollande et Dioncounda Traoré et a contribué à l’installation des institutions de la République par les élections présidentielles et législatives. L’armée malienne à Tombouctou, a redonné confiance à la population par la collaboration. Une collaboration qui se passe autour des missions de sensibilisation, lesquelles, dira Kéba Sangaré, ont permis l’arrestation de plus de 300 suspects transférés à Bamako, dont la plus marquante fut la mise hors d’état de nuire le 17 janvier 2014 du juge islamique, le fameux Houga Houga.


Il a clôturé son intervention par des remerciements aux populations, aux autorités régionales, locales, religieuses et aux partenaires (Serval et Minusma) pour leur soutien. Il a aussi appelé la population et ses éléments à la vigilance pour ne pas tomber dans les pièges des forces du mal.


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