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Fin de mission du gouvernement : Démission attendue d’OTL ce week-end
Publié le vendredi 7 fevrier 2014  |  Le Zenith Bale




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Après cinq mois de loyaux services rendus à la nation, Oumar Tatam Ly (OTL) et son gouvernement doivent rendre le tablier. Il s’agit de se conformer à la Constitution de 1992. Alors, au 1er magistrat de renouveler sa confiance à OTL ou d’appeler quelqu’un d’autre pour former un nouveau gouvernement. La mise en place des groupes parlementaires étant prévue pour ce vendredi 07 février 2014.


pmC’est en principe après son retour d’Europe qu’OTL doit rendre la démission de son gouvernement pour permettre à Ladji Bourama de se choisir un nouveau PM. Lequel aura la lourde mission de former rapidement un «vrai» gouvernement pour la suite des événements.


Bien que certains aient été défaillants sur toute la ligne, ils ont tout de même servi leur patrie à un niveau supérieur. Ils doivent alors être remerciés et encouragés pour service rendu à la nation.


Sortant progressivement d’une situation presque chaotique, le Mali nouveau aura besoin d’une équipe gouvernementale plus aguerrie. Il s’agit d’avoir de véritables femmes et hommes de dossier et qui ont un carnet d’adresse bien fourni. C’est pour cette raison qu’il nous est revenu que le prince de Sébénicoro a décidé d’avoir un groupe restreint avec des hommes très engagés pour relever le défi. Il n’y aura plus de place pour des amateurs. Le chemin est long et plein d’embûches.


Ainsi, après le feu vert de la Cour Constitutionnelle aux députés de corriger certaines lacunes et de procéder à la formation des groupes parlementaires, l’Assemblée nationale prendra désormais corps. Et du coup, le gouvernement actuel devra faire ses valises. Certains ministres seront reconduits et bien sûr d’autres seront recalés.
A l’approche de la fin de mission du gouvernement inaugural du renouveau tant attendu par le peuple, des déceptions semblent ne pas manquer. Ayant cru au choix de cadres pouvant répondre à ses attentes, le Président IBK comprend finalement qu’il s’est jeté dans la gueule du loup. Il a alors décidé de faire le ménage.


Il n’est un secret pour personne qu’IBK a été élu pour redonner espoir au peuple malien qui sort lentement mais sûrement d’une situation dramatique. Considéré à juste titre comme le plus poignant des candidats, il a eu l’aval du peuple pour un bail de 5 ans. Elu dans une telle situation, sa tâche s’annonce ardue et il en a mesuré les conséquences. D’où un maillage de vieux et de jeunes pour un gouvernement pléthorique mais surtout d’essai. Cinq mois après, de sources dignes de foi, IBK est déçu. Alors, il aurait décidé d’agir en prenant toutes ses responsabilités afin de répondre à l’attente du peuple qui lui a fait confiance. Il serait donc prêt à procéder à un nettoyage total de l’attelage gouvernemental.

Très critiqué depuis un certain temps par la presse et même par ses alliés sûrs, Ladji Bourama a, semble-t-il, décidé de prendre le taureau par ses cornes. Seul comptable à la fin de son mandat, il aurait laissé entendre de réduire la taille du gouvernement mais surtout de se débarrasser de plusieurs des ministres actuels. Notamment ceux venus de nulle part si ce n’est que par affinité (familiale) et qui ont plus que déçu le prince de Sébénicoro.


Alors, aux dires de ses proches, en plus du Premier ministre, du ministre de la Justice, de celui de la Défense, de celle des Finances, de celui du Commerce, de celui des Affaires Etrangères, de celui de la Réconciliation, de deux des trois femmes, de celui du Développement Rural entre autres, ils seront 17 à être débarqués.


Il s’agira, à cet effet, pour le Président IBK de commencer le vrai boulot qui consistera à régler rapidement et de façon certainement définitive la situation de Kidal. Et alors de faire face à l’essentiel. C’est-à-dire la réforme de l’Armée, la lutte contre la délinquance financière et la corruption, le combat pour l’autosuffisance alimentaire, la réhabilitation de l’école, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, etc.
Pour la réussite d’une telle mission, le Président opterait pour des hommes et femmes qui ont l’expérience dans leur domaine. C’est pourquoi, il entend s’assumer avec le choix judicieux des nouveaux ministres. Le Premier ministre OTL qui a 80% de chance d’être reconduit ignore un peu les cadres capables de relever rapidement le défi auquel notre pays fait face aujourd’hui. Alors, il sera plus un coordonnateur qu’un acteur dans le choix des nouveaux ministres.


En décidant de prendre les choses en main, si cela s’avère vrai IBK partira sur de bases saines. Toutes choses qui lui permettront de répondre à l’attente du peuple et de se disculper des critiques qui fusent de partout sur le plan international.


C’est presque connu de tous, la majorité parlementaire va dicter sa loi pour la formation des groupes parlementaires. A cet effet, les choses ne devront pas être trop difficiles aujourd’hui vendredi 07 février à l’hémicycle. Il s’agira plutôt de se conformer à la loi. Ce travail permettra au président Issiaka Sidibé de commencer proprement son travail herculéen avec les 146 autres députés. Afin de permettre au gouvernement de ne plus chômer. Déjà, au fil de la presse, il est indiqué que le RPM devrait se tailler la part du lion dans le bureau de l’Assemblée nationale. Sans surprise. Le parti du tisserand doit avoir la 1ère Questure et trois vice-présidences. Ses alliés, regroupés dans l’Alliance Pour le Mali (APM), pourront avoir la 2ème Questure et deux vice-présidences alors que l’opposition peut se procurer du poste de député panafricain qui peut revenir au chef de file de l’opposition M. Soumaïla Cissé alias Champion.


Aussi, il est possible que l’APM ait, en dehors de la 2ème Questure, des deux vice-présidents, d’un secrétaire parlementaire, des postes prestigieux et convoités tels les deux présidences de commissions (la commission lois et la commission Emploi et jeunesse), un député à l’UEMOA, un député à la CEDEAO et un député à l’Union africaine. L’alliance pourra s’adjuger aussi de trois membres dans la Commission de contrôle (toujours présidée par un député de l’opposition) et deux députés à la Haute Cour de justice. Sans compter le poste de président du groupe parlementaire et son adjoint. Et l’opposition dans tout cela ?
Attendons de voir !
Boubacar DABO

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