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Le Républicain N° 4792 du 7/2/2014

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Moustapha Dicko, ministre de l’enseignement supérieur : « On apportait des solutions conjoncturelles à des problèmes structurelles »
Publié le lundi 10 fevrier 2014  |  Le Républicain


© aBamako.com par mouhamar
Atelier de validation du projet de politique nationale de la ville
Bamako, le 18 Novembre 2013 au CICB: Moussa Mara, ministre de l`Urbanisme et de la Politique de la Ville du Mali a présidé la cérémonie d`ouverture de l`Atelier de validation du projet de politique nationale de la ville. Photo: ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Moustapha DICKO


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Apres les ministres de la communication, de la défense, de l’environnement et de la justice, le ministre de l’enseignement supérieur, Moustapha Dicko a été reçu, le samedi 8 février 2014 au centre Djoliba, par la fondation des directeurs de publication. Selon le ministre, les multiples problèmes qui minent l’Enseignement Supérieur au Mali est dû au fait qu’on a apporté des solutions conjoncturelles à des problèmes structurelles. Et pour rectifier le tir, Moustapha Dicko entend prendre le taureau par les cornes pour améliorer la situation de l’Enseignement Supérieur au Mali.

De l’avis du ministre de l’Enseignement supérieur, Moustapha Dicko l’enseignement supérieure au Mali est affecté par des maux récurrents, à savoir : le manque d’infrastructure, un effectif pléthorique, un corps d’enseignant squelettique, le manque de ressources financière etc. « le problème est qu’on a toujours apporté des solutions conjoncturelles à des problèmes structurelles. Les responsabilités sont partagées. On n’envisage pas le problème de façon sereine pour faire évoluer dans un cadre qui développe, mais on l’envisage dans un cadre politicien ou pour créer de problème ou pour empêcher de venir», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que chaque année, l’Etat essayait de comprendre la situation, de prendre en compte les attentes et les aspirations. Mais en le faisant, dira-t-il, la qualité se détériorait.

« L’enseignement supérieur doit être un enseignement de qualité avec des critères de sélection rigoureuse. Mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas. L’enseignent supérieur c’est la sélection. Le système éducatif doit être une pyramide. Les besoins de l’économie nationale ne sont pas des besoins ou tout le monde doit avoir un diplôme d’enseignement supérieur. Le niveau intermédiaire doit être aussi renforcé », a-t-il expliqué. Et pour remédier à cela, le ministre promet de s’employer à identifier et extirper du système les situations qui n’améliorent pas la qualité et la gouvernance.

Ainsi, dans le cadre de cette amélioration, le département envisage : la valorisation des conditions de vie et de travail des enseignants et des chercheurs, la maîtrise des dépenses sociales en faveur des étudiants, le renforcement des capacités d’accueil, le renforcement des capacités administratives et pédagogiques du personnel de l’enseignement supérieur, l’amélioration de la qualité des enseignements, l’intégration des TIC dans l’enseignement supérieur, le développement des pôles universitaires régionaux et la mobilisation de financement pour la recherche. Concernant les relations entre le ministère et les syndicats, le ministre a indiqué que son département a pu signer un accord avec les syndicats.

« Nous sommes parvenu à un accord e avec les syndicats qui avaient ces préoccupations depuis une décennie ». Pour ce qui est de la récurrence des grèves au niveau de l’enseignement supérieur pratiquement pour les mêmes raisons (retard dans le paiement des heures supplémentaires, paiement des bourses…), le ministre soutient que le problème se trouve au niveau du dépassement des enveloppes budgétisées et votées. « Il y a trop d’heures supplémentaires. Rien que pour cette année, on a eu à gérer les heures supplémentaires de quatre années (2010, 2011, 2012, 2013. Et cela avec une enveloppe de 6 milliards. Naturellement on ne peut pas payer ça à temps », a soutenu le ministre.


Madiassa Kaba Diakité/Hadama B Fofana

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