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Le Soir de Bamako N° 3982 du 7/2/2014

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Réconciliation et de la justice dans notre pays : Oxfam critique la lenteur du rythme
Publié le lundi 10 fevrier 2014  |  Le Soir de Bamako




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Le Mali risque de laisser passer l'opportunité de combattre la corruption et de mettre fin aux abus de pouvoir commis par les officiels avec le retour le démocratie dans le pays deux ans après le coup d'Etat de 2012, a annoncé l'organisation internationale Oxfam.

Dans un rapport sur la situation actuelle au Mali, Oxfam a affirmé mercredi que les Maliens ont besoin de voir des changements significatifs dans la gestion du pays, notamment une meilleure distribution de l'aide au développement avec la réunion à Bruxelles des représentants du Gouvernement malien et des bailleurs pour discuter de l'avenir du pays.
Oxfam et ses partenaires de la société civile malienne sont les co-auteurs du rapport intitulé "Quel avenir pour le Mali ? Quatre priorités pour une meilleure gouvernance", ont lancé un appel aux bailleurs à donner plus pour assurer que les relations entre le Gouvernement malien et ses citoyens soient "consolidées et rendues plus transparentes, responsables et équitables".

Le directeur pays d'Oxfam au Mali, Mohamed L. Coulibaly, a déclaré que le Mali se trouve à la croisée des chemins.
"La réunion des officiels ce mercredi à Bruxelles doit placer la justice, la réconciliation, la participation des citoyens et le développement équitable au centre de leurs discussions. La société civile travaille depuis longtemps sur ces questions et nous sommes prêts à travailler égale-ment avec le Gouvernement", a-t-il ajouté.

Au sommet de Bruxelles de 2013, les bailleurs s'étaient engagés à donner 3,2 milliards d'euros pour le développement et la reconstruction du Mali.
"Cependant, il est difficile d'évaluer ce qui a été effectivement remis aux Maliens, à cause de la complexité des engagements", indique le rapport.

Le rapport souligne que les fonds reçus ont permis la tenue des élections et certains efforts de reconstruction, mais beaucoup plus reste encore nécessaire pour assurer le retour à la démocratie, la bonne gouvernance et pur mettre fin à la corruption.
Les organisations de la société civile malienne et Oxfam veulent suivre minutieusement toutes les promesses comme le recommande International Initiative on Aid Transparency (IIA TA).
M. Ibrahima Koreissi, coordonnateur national de l'Association Deme So, a déclaré que la paix et la stabilité exigent la justice et la réconciliation.

"Même avant le conflit, l'accès à la justice était très limité pour les femmes et les hommes vivant dans la pauvreté en dehors de la capitale, Bamako. Les bailleurs et le gouvernement malien sont responsables de la transition vers la paix de rendre justice pour tous, y compris des victimes d'abus", a-t-il ajouté.

L'Association Deme So a été crée en 1992 pour promouvoir les droits de l'homme avec un accent particulier pour les femmes et les enfants.
"Les bailleurs et le Gouvernement doivent s'engager à rendre la justice plus effective et augmenter la participation des femmes dans les pr ocessus politiques", indique le rapport.
Source : Pana


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