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Sécurité à Tombouctou : Le colonel Keba Sangaré fait l’état des lieux
Publié le lundi 10 fevrier 2014  |  La Nouvelle Tribune




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Une année, après la libération des régions nord du Mali, le Commandant de la zone militaire de Tombouctou, Kéba Sangaré, dans un bref entretien nous parle de la situation sécuritaire de la localité et le morale des troupes maliennes.


Une année après la libération des villes du nord, comment se portela région de Tombouctou sur le plan sécuritaire?
Sur le plan sécurité, la région de Tombouctou après une année de libération se porte assez bien. Nous cherchons à atteindre le niveau excellent. Vous pouvez le constater le retour de plusieurs familles et commerçants qui avaient quitté la ville au moment de l’occupation. La population vague à ses occupations, les écoles et l’administration fonctionnent à merveille.

Les actions de l’armée ont- elles eu l’adhésion des populations?

Absolument, car elles ont très vite compris que le Mali était le seul bien commun. Les populations collaborent très sincèrement avec l’armée.

Quel peut être l’apport de l’armée dans le retour des réfugiés?

Vous savez, lorsque nous sommes rentrés à Tombouctou, les autorités nous ont fait savoir que nous ne venions pas en territoire conquis, mais sur notre territoire. Pour la petite histoire, nous avons été accueillis en fanfare par la population, donc, en retour, il est de notre devoir de mettre tout en œuvre pour faciliter le retour de leurs frères et sœurs qui sont dans les camps de réfugiés. Vous n’êtes pas sans savoir que les premiers soldats maliens à rentrer à Tombouctou sont à 50% ressortissants de la région de Tombouctou. L’armée actuellement sensibilise les populations à faire confiance à leur armée. Nous sommes allés jusqu’à aller chercher des réfugiés aux frontières pour les conduire dans leur village. Nous aidons aussi les réfugiés à rentrer en possession des pièces administratives (cartes d’identités, actes de naissances etc.). Aujourd’hui, Tombouctou a le pris gros contingent de retour et cela grâce à l’implication de l’armée dans le processus de retour. L’armée participe aussi à la sécurisation des convois humanitaire.

Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui que l’armée occupe son territoire

Je dirai d’abords l’armée d’un pays qui vient de sortir de conflits passe par plusieurs étapes. Après, la libération, nous sommes à la phase de stabilisation du territoire qui consiste à faire accepter l’armée par les populations. Nous sommes en ce moment, à la phase du déploiement dans les zones stratégique de la région. Petit à petit, l’armée en tout cas pour ce qui concerne la région de Tombouctou est en pleine occupation de son territoire.

Quelles sont vos relations avec les forces étrangères, notamment Serval et MINUSMA?

La collaboration est au beau fixe. Nous faisons des patrouilles mixtes avec la MINUSMA et Serval. Il existe même un bureau de coordination qui se réunie mensuellement pour passer au peigne fin la situation sécuritaire de la région. On travaille ensemble et on est obligé de travailler ensemble, car l’ennemi est commun.

Quel est le morale des troupes?
Le moral est au beau fixe, parce que ma troupe a pu se mesurer aux djihadistes. Ces djihadistes ont compris que l’armée aujourd’hui est prête à combattre, jusqu’à la mort. C’est peut être la raison pour laquelle ils ont décidé de ne plus attaquer. Plusieurs soldats ont d’ailleurs eu la reconnaissance du pays en recevant des médailles des mains du ministre de la Défense.
AK

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