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Notre commentaire: Le vrai visage de nos politiques…
Publié le mardi 24 juillet 2012   |  Mali Demain


Politique:
© AP par d
Politique: le retour à la démocratie en marche
9 avril 2012.Kati,Mali. Dioncounda Traore le probable Président par interim du pays rencontre le capitaine Sanogo pour échanger l`avenir du pays.


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C’est avec intérêt que nous avons lu votre analyse tendancieuse qui démontre à quel point elle n’est pas approfondie pour dégager les responsabilités de la situation actuelle. Donc, elle manque de piment au vrai sens du terme. Et pour cause !

Le putsch du 22 mars 2012

En évoquant que le putsch du 22 mars a crée une impasse dans notre pays, c’est dédouaner le régime autocratique d’ATT et sa horde de politicards mis en valeur par leurs valets au vu et au su de tous. Sinon, tout le monde savait, en tout cas les esprits avisés étaient certains que les élections prévues pour le 29 avril n’allaient jamais avoir lieu tellement que le pouvoir du Général était déliquescent.

Loin d’être l’avocat du diable, notre journal a eu l’occasion de vivre en directe, nous voulons dire sur le terrain, le balayage du régime ATT et de comparses sous els youyous des populations de la capitales. Cela jusqu’au matin du 22 mars, non stop. Il n y a eu aucune perte en vie humaine, ni de blessé et de civils mais du côté des militaires, il y a eu au moins quatre morts. C’est fort de la fin des haricots du défunt régime qui n’était en réalité qu’un château en carton encensé par ses Généraux en paille. L’armée n’existait que non pour avoir été dépecée par ces « démocrates » aux cols blancs deux décennies durant.

C’est vrai que le putsch du 22 mars était en réalité l’exclamation du ras-le-bol des militaires suite aux mauvais traitements subis, deux décennies durant : pas d’achats de matériels dignes de ce nom, pas de formation adéquate face aux périls qui menaçaient le pays ; bas salaires, voir de misères. Bref, le moral étant au talon comment voulez-vous que nos militaires puissent travailler : défendre l’intégrité du territoire et les personnes avec leurs biens ; aussi, il incarnait le vouloir de la majorité des maliens qui en voulaient plus du pouvoir corrompu d’ATT et complices.

Echec cuisant de la classe politique

En clair, l’intrusion le 22 mars des militaires sur l’arène nationale, s’explique de l’échec cuisant de la classe politique, celle-là même qui avait chassé le régime de l’UDPM en mars 1991, dans un bain de sang jamais égalé dans l’histoire de notre pays. Pourtant, à en croire nos sources, ils pouvaient se faire l’économie d’un tel désastre. Rien à faire.

La Transition

Parlant de la transition, vos sources sont biaisées pour la simple raison que la désignation de l’actuel Premier Ministre, Dr Cheikh Modibo Diarra en avril dernier, qui a surpris la classe politique, a permis une fois de plus de montrer à nos compatriotes que nos hommes politiques sont omnibulés que par le pouvoir. Et pour cause, le PM a mis des jours de consultations pour pouvoir former son gouvernement, l’homme a été désagréablement surpris par les caprices du pouvoir de nos hommes politiques qui voulaient lui imposer de vieux chevaux dont certains doivent rendre compte de leur gestion à la tête de tel ou tel département, Direction Générale ou nationale.

Du sang neuf…

En fait, pour le PM Diarra, il faut du sang neuf pour conduire l’action gouvernementale et non des cadres qui trainent derrière eux un lourd passif en vingt ans de gestion dite « démocratique ». Cette stratégie vise à redonner confiance au peuple qui ne croit plus à certains d’entre eux. D’où le consensus voulu par le PM mais à qui l’on a voulu imposer des gens qui traient des casseroles et non des moindres à cause de leur gestion chaotique de l’appareil d’état.

Mieux avec sa feuille de route qu’il est allé présenter au Président Dioncounda Traoré à Paris, au moment où nous bouclons cette édition, des tiraillements se font voir au sein de certaines formations politiques et non les moindres à cause de postes ministériels et autres. Dans ce cas, ne soyez pas surpris de la fin des carottes cette fois-ci de ces partis politiques qui risquent de voler en éclats.

Sortie de crise

La sortie de crise à la quelle vous faites allusion et pour la quelle, vous êtes pessimistes, sera possible car, il y a eu un réveil des consciences tant au sein des formations politiques que chez le citoyen lambda. Et le mot d’ordre actuel est : « place à la jeunesse ! ». C’est dire une prise de conscience des jeunes de ces formations politiques qui ont de tout temps et en tout lieu été leur vache laitière : le bétail électoral en quelque sorte.

L’Armée confrontée à un embargo sur les armes

Du côté de l’armée, si ce n’est ceux qui veulent augmenter les souffrances des maliens, tout le monde sait que la grande muette est retournée dans les camps et se prépare activement pour la reconquête des trois régions nord. Mais il se trouve qu’elle est confrontée à un embargo sur les armes maliennes imposé par la CEDEAO à en croire certaines informations, dans certains ports Ouest-africains. Mieux, même les commandes d’avions de combats et d’hélicoptères peinent à aboutir. Dans ce cas, comment l’armée pourra libérer le nord ?

Et pourtant, dans un passé récent, c’est cette armée malienne qui constituait la cheville ouvrière des forces de l’ECOMOG. Qui dit mieux ?

Ceux qui sont à la base de sa déconfiture savent pour quelle raison ils l’ont. Et pour quelle fin ?

Les opposants ont perdu toute crédibilité

En réalité les gesticulations des opposants qui s’appuient sur la CEDEAO, qui en réalité, ont perdu toute crédibilité aux yeux des maliens dignes, visent à empêcher notre armée de reconquérir les régions occupées au nord et ne jurent que par avoir le pouvoir pour continuer à s’enrichir de façon éhontée, explique-t-on ça et là.

Envoi de troupes…une diversion flagrante

Pour bon nombre de citoyens que nous avons interrogé, aux lendemains du coup d’état, la CEDEAO avait dépêché ses Chefs d’état major pour prétendre envoyer des troupes au nord. Quatre mois après, c’est le statut quo et la fuite en avant pour empêcher le gouvernement et l’armée de s’assumer.

La diversion de la CEDEAO reconnue même dans le Mali profond

Depuis lors, c’est la diversion aidée dans cette sale entreprise par une certaine classe politique et sa presse. Cet état de fait est connu même dans le Mali profond. Tenez-vous bien, en plein cœur du Mandé, non loin de Kangaba, notre équipe de reportage a été apostrophé par des vieux qui sont outrés par les comportements de « nos intellectuels, surtout de la classe politique et ses affidés qui ont violé nos traditions pour aller parler des problèmes du pays chez un voisin, l’autre ennemi juré depuis belle lurette». « Ressaisissez-vous pendant qu’il est temps, car, de tout temps et en tout lieu, les problèmes de la famille se dispute chez nous. Vous êtes tombé sur la tête ?», a martelé un sage très furieux. C’est dire qu’à partir de ces témoignages que la crise malienne trouvera sa solution qu’en interne et que la CEDEAO qui de sa création, n’a jamais résolu un problème de façon pérenne, verra beaucoup de plumes s’envoler si elle s’obstine à nous dicter sa loi en violation de ses textes.

Vacance du pouvoir !!!

Parlant de la vacance du pouvoir, il est exercé conformément aux textes puisqu’il y a une Assemblée Nationale qui fonctionne, un gouvernement qui tente de mettre à exécution sa feuille de route avec un compte-rendu permanent du PM au Président Dioncounda Traoré dans la capitale française. « En réalité, notre situation sert de vache à lait à la CEDEAO et à ses complices », explique un Préfet d’une des régions occupée.

La CEDEAO n’est plus crédible

Le fait de dire que « la transition est victime de certaines forces sociopolitiques », cela démontre que l’organisation sous régionale qui n’est pas crédible pour avoir violé les accords du 06 avril avec les militaires, a perdu toute crédibilité aux yeux de nos concitoyens et ne veut pas voir la réalité en face. Et le fait d’insister à envoyer ses « soldats » au Mali, « démontre la volonté de certains chefs d’états à l’image de l’ivoirien Alassane Dramane Ouattara, du Burkinabé Blaise Compaoré ou du Guinéen Alpha Condé, qui ont des militaires et autres mercenaires encombrant à les verser sur le Mali. Leur dépotoir », ne cessent d’expliquer des étudiants du campus de l’IUG.

Ces forces sociopolitiques représentent la quintessence

Ce qui est sûr, ces forces sociopolitiques représentent la quintessence des voix de nos compatriotes qui sont dégoûtés en deux décennies d’apprentissage de la démocratie de nos hommes politiques dans leur majorité et complices d’ATT et d’AOK.

Ni le Président Dioncounda Traoré, ni le PM, ni l’armée encore moins des maliens, ne voudront de cette force en attente…

« Ce qui est sûr, ni le Président Dioncounda Traoré, ni le PM, ni l’armée encore moins des maliens ne voudront de cette force en attente à part, la bande de fossoyeurs de notre unité nationale qui sont avides de pouvoir. Ils sont habitués à voler et veulent que cela demeure toujours », de l’avis général.

Une chose est claire, le Mali sortira vainqueur de ce complot international.

La crise multiforme à la quelle vous faites allusion est le bon vouloir d’une certaine classe politique, complice du régime d’ATT

Aussi, la crise multiforme à la quelle vous faites allusion est le bon vouloir d’une certaine classe politique, complice du régime d’ATT et sans aucune crédibilité ici qui veux passer par la communauté internationale pour prétendre reprendre le pouvoir afin de continuer à sucer le sang des maliens. Pourquoi un tel cynisme ?

Pourtant, en 1991, ceux qu’ils avaient chassés du pouvoir pouvaient leur créer toutes les misères du monde. Ils ne l’ont pas fait par ce qu’ils aiment ce peuple. Bien au contraire, ils ont pesé de leurs poids pour que la junte d’ATT soit appuyée, aidée, papotée. ATT le sait ainsi que son alter égo Alpha Oumar Konaré qui est depuis, muet comme une carpe. Cet état de fait, ils ne l’ont jamais reconnu encore moins le dire aux maliens. C’est fort de ce qui précède que les faux héros de mars 1991, sont devenus les véritables bourreaux du Mali, deux décennies après. Qui l’aurait cru ?

Se consacrer à l’essentiel : la sauvegarde du Mali à tout prix.

Enfin, la prise de conscience du complot contre le Mali est sur toutes les lèvres. Mieux, tout le monde a compris les vœux de ces prédateurs et de leurs bras armés : le pouvoir rien que le pouvoir pour s’enrichir et maintenir la majorité de maliens dans la misère. Ce qui est en porte à faux avec les règles de la bonne gouvernance dictée par une vraie démocratie. Alors que la nôtre a été magnifiée avec véhémence, saupoudrée, deux décennies durant pour chuter comme un château en carton.

S’agissant de l’armée, il faut éviter à force d’avoir été humiliée plus que celle qu’elle a connu au nord, la grande muette ne ressorte massivement des camps si les politiques s’obstinent à lui mettre les bâtons dans les roues. En ce moment, le pire n’est pas à écarter.

Dans ce cas, que la classe politique mette ses appétits voraces pour le pouvoir de côté, pour se consacrer à l’essentiel : la sauvegarde du Mali à tout prix.

La rédaction

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