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Nouvel Horizon N° 4561 du 10/2/2014

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Assarid Ag Imbarcaouane, ancien député, suite aux affrontements intercommunautaires ayant fait plus de 30 morts dans la région de Gao : « Nos parents ont été tués froidement, au moins 30 sont morts »
Publié le mardi 11 fevrier 2014  |  Nouvel Horizon


© aBamako.com par sissoko alou
Assemblée nationale : Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice et la prorogation de leur mandat
Jeudi 28 juin 2012. Bamako Siège de l`Assemblée nationale. Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice sur la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilees. Ils ont égalemnt voté pour la prorogation du mandat des députés. Honorable Assarid Ag Imbarcaouane, 2eme vice-président de l`Assemblée nationale.


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Des affrontements entre communautés peulhes et touareg ont fait 24 morts et quatre blessés, jeudi, aux alentours de Tamkoutat dans la région de Gao (nord malien), selon un communiqué de la Minusma (Mission de l’Onu au Mali), publié vendredi dernier. Le même vendredi, le gouvernement Oumar Tatam Ly a confirmé ces tueries, dans un communiqué, et a affirmé que ces « affrontements intercommunautaires ont fait une trentaine de morts et des blessés ».

« Jeudi à Tamkoutat (80 km au nord de Gao), des Peuls armés, dont certains circulaient à moto, ont tué au moins 30 civils touareg pour se venger de l’enlèvement » d’un des leurs, a affirmé Oumar Maïga, un élu de la région de Gao. L’information a été confirmée par Assarid Ag Imbarcaouane, ancien député de cette même région. « Nos parents ont été tués froidement, au moins 30 sont morts », a-t-il déclaré.

Informés du massacre, les Casques bleus se sont immédiatement rendus sur place pour constater le lourd bilan des affrontements intercommunautaires, indique le communiqué de la Minusma. Aussi, la mission onusienne a-t-elle facilité le déplacement sur les lieux du Général Sada Samaké, Ministre de la Sécurité.

Ces autorités de haut niveau ont constaté, une fois sur les lieux, les morts ainsi que les blessés. Ceux-ci étaient au nombre de quatre (4), dont un (1) très sérieusement, et ont été transportés à l’hôpital de Gao.

Selon nos informations, les forces de sécurité maliennes ont mis le grappin sur plusieurs suspects.

Ces arrestations n’ont pas empêché les touaregs d’organiser une expédition punitive contre les peulhs. Ainsi, des combattants touaregs, soutenus par des civils, et qui étaient partis en contre-attaque dès le jeudi soir (6 février), ont déclenché des combats contre des peulhs le vendredi (7 février), non loin de la frontière nigérienne. Ces combats auraient fait au moins trois morts.

Ces deux affrontements inter-communautaires du jeudi et vendredi ont donc fait plus de 30 morts.

Quelles en sont les causes ? Le communiqué diffusé par le Gouvernement ne le précise pas. Mais à en croire les informations recueillies auprès diverses sources, l’attaque menée le jeudi par des peulhs constituait une réaction à l’assassinat de trois des leurs, le dimanche dernier 2 février, par des touaregs.

Dans son communiqué relatif à ces évènements dramatiques, la Minusma a déclaré qu’il “déplore de tels évènements pouvant entraver le processus de réconciliation et le retour de la paix au Mali.”

En effet, un cycle de vendetta est ce qu’il faut craindre le plus dans cette poudrière des régions du nord. Il est donc urgent que la justice et l’autorité de l’État se mettent rapidement en branle pour conjurer tous les démons.

Bouran SIDIBÉ

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