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L’Essor N° 17615 du 11/2/2014

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Visite du ministre espagnol de la Coopération : L’étape de Tombouctou
Publié le mardi 11 fevrier 2014  |  L’Essor


© Autre presse par Onu
La ville de Tombouctou


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Le ministre délégué espagnol à la Coopération internationale Jésus Gracia est en visite dans notre pays. Il était hier à Tombouctou où aussitôt arrivé, il s’est rendu au Jardin de la paix. Il était accompagné de l’ambassadeur d’Espagne au Mali, des membres de l’Agence espagnole de coopération internationale (AECID), des représentants des organisations humanitaires comme le PAM, l’UNICEF, la FAO, OCHA et l’OIM. La délégation a pu y voir les femmes au travail et s’enquérir de leurs problèmes.

C’est à l’ombre d’un arbre que les femmes ont remercié les organisations humanitaires pour le soutien qui leur permet aujourd’hui d’améliorer leur condition de vie et vaincre la malnutrition. Le Jardin de la Paix couvre 12 ha mais seulement 2 sont exploités pour le moment par 250 exploitantes reparties en 42 associations. Le manque d’eau est un frein à l’exploitation de la totalité de la superficie. Selon elles, si les conditions sont réunies, 800 femmes peuvent faire du maraichage car elles sont déjà à l’attente. Face à la pertinence du problème évoqué et au regard des résultats probants, le ministre espagnol a promis de voir ce qui peut être fait pour la fourniture d’eau en quantité suffisante et d’autres intrants pour soutenir les efforts de ces braves femmes.

La délégation s’est rendue ensuite au CSCOM de Sankoré où le médecin chef du centre de santé de référence de Tombouctou Ibrahim Maiga a expliqué que le personnel est volontaire mais qu’il est confronté à un certain nombre de difficultés dont l’insuffisance de partenaires de proximité, la fermeture de nombreux CSCOM (neuf seulement à Tombouctou) suite à la crise. « Même le CSCOM où nous nous trouvons actuellement risque de fermer à la fin du mois pour raison de plus de deux ans de factures de loyer impayées, l’insuffisance de motivation du personnel dont beaucoup sont des bénévoles », a-t-il souligné. Il a cité aussi l’insuffisance des médicaments, des équipements et des matériels (véhicules, ambulances, motos, réfrigérateurs), l’insuffisance de ressources financières pour le fonctionnement.
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