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Après les tueries de Tamkoutat : Le Gouvernement parle «d’assaillants» non encore identifiés
Publié le jeudi 13 fevrier 2014  |  Le 22 Septembre




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Après les tueries intervenues à Tamkoutat, dans la commune rurale de Djebok, le ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah, a rencontré les journalistes, en fin d’après-midi du mardi 11 février au siège de son département, pour faire le point sur cette ténébreuse affaire.

En effet, ces actes barbares ont donné lieu à de nombreuses interprétations. Les noms d’organisations terroristes bien implantées actuellement dans le nord de notre pays sont évoqués, comme les islamistes du Mujao ou d’autres. C’est dans cette cacophonie que le Gouvernement malien, à travers le ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, est intervenu pour apporter ses éclairages dans cette sombre affaire.

Pour le ministre de la Réconciliation Nationale, ce sont des assaillants non encore identifiés qui ont commis ces crimes odieux. «Le 6 février dernier, des assaillants sur des motos ont attaqué un groupe de touareg à Tamkoutat, Commune rurale de Djebok. Après ces actes, nous avons dépêché une mission gouvernementale sur les lieux. Cette mission a accompli des actes de solidarité envers les familles durement éplorées. Des mesures d’urgence ont été prises et le Gouvernement est en train de tout mettre en œuvre pour arrêter les auteurs de ces crimes et les mettre à la disposition de la justice», a déclaré le ministre Diarrah.

Avant de rassurer les populations: «désormais, il faut que les gens sachent que la justice triomphera. Il n’y aura pas d’impunité. Il y a eu plusieurs arrestations, c’est la justice qui va déterminer leur qualité». Pour le ministre, ces actes barbares, qui ont fait 30 morts, sont la résultante d’un conflit latent depuis des années, structuré autour du foncier et du bétail et met en confrontation les communautés peul et touareg. «Il pouvait survenir à tout moment», a-t-il ajouté.


Le ministre Diarrah a aussi profité de cette rencontre pour faire le point sur le processus de réconciliation et de négociation avec les groupes armés. Selon lui, ce processus s’est enclenché dès la nomination du Gouvernement. Sur cette question, il a indiqué que le Gouvernement avait entrepris une activité diplomatique auprès des pays voisins, afin de leur expliquer la politique des nouvelles autorités.


Concernant la médiation avec les rebelles, et face à l’implication du Maroc et de l’Algérie dans ce dossier, il a expliqué que le Gouvernement n’excluait aucune initiative. «Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour la médiation. La CEDEAO avait désigné le Président Blaise pour l’assurer. Le Gouvernement ne rejette personne», a-t-il martelé.

Le ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord a également saisi l’occasion de cette rencontre avec les journalistes pour expliquer les modifications qui seront apportées à la Commission Dialogue et Réconciliation (CDV) qui sera transformée en Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR). Selon le ministre, cette nouvelle structure, qui aura un mandat de 3 ans, sera mise en place la semaine prochaine. Elle aura entre autres missions d’établir la cartographie des différents crimes, d’organiser les conditions matérielles du retour et de la réinsertion des déplacés, de répertorier toutes les violations des droits de l’homme, d’en identifier tous les auteurs et de faire des recommandations.


Youssouf Diallo

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