Moussa Mara : « Notre capitale, Bamako est la ville qui a le taux de croissance le plus élevé en Afrique, et le 6e au monde

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Moussa Mara : « Notre capitale, Bamako est la ville qui a le taux de croissance le plus élevé en Afrique, et le 6e au monde »

Publié le samedi 15 fevrier 2014 | aBamako.com

© aBamako.com par mouhamar
Présentation de Moussa Mara sur la thématique "quel type d`Etat ? : Le cas du Mali"
Bamako, le 14 février 2014 (Hôtel Salam). Lors de la 14e édition du forum de Bamako, le ministre malien de l`Urbanisme et de la politique de la ville,Moussa Mara a fait un exposé sur la thématique "quel type d`Etat? : Le cas du Mali"

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Forum de Bamako « paix, sécurité et développement dans la bande sahélo-saharienne

« Quel type d’Etat ?: cas du Mali » , c’était l’une des thématiques les plus fondamentales de la 14ème édition du forum de Bamako sur la paix, la sécurité et le développement dans la bande Sahélo-saharienne. Elle a été présentée par le Ministre malien de l’Urbanisme et de la politique de la ville, Moussa Mara, ce vendredi 14 février 2014 à l’hôtel Salam de Bamako.

En ce qui concerne les capacités nécessaires dont chaque Etat devrait disposer afin de jouer pleinement sa partition dans cet ensemble sahélo-saharien, présentant de nos jours, plusieurs menaces pour les différents Etats, principalement le Mali; le Ministre Mara a proposé quatre axes cruciaux, en termes de capacités à développer. Ces axes sont entre autres: la capacité de l’Etat à faire face à ses responsabilités régaliennes, la capacité de l’Etat à gérer les questions de diversités (ethnique et culturelle), la capacité prospective de l’Etat model à anticiper et à gérer les menaces de manières efficaces et la capacité de l’Etat model à renforcer les institutions.

Par rapport à la capacité régalienne de l’Etat model, celui-ci a mis l’accent particulier sur la « justice et l’équité ». Car selon lui, « il ne peut y avoir d’Etat viable et durable sans un système judiciaire équitables et fonctionnelle ». A cet effet, le ministre Mara sollicite l’assainissement du système judiciaire pour y extirper toutes les pratiques déviantes stigmatisées à longueur de journée.

Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, la création de la richesse demeure un atout primordial. Celle-ci, nécessite, dans un premier temps le recours à l’agriculture et les modes de production rurale. Pour le ministre Mara, ce domaine (agriculture) requiert la professionnalisation, grâce a un soutien logistique, en vue d’aller vers l’agro-industrie. Vient dans un second temps le contexte d’urbanisation accélérée, en se référent au cas du Mali. Cela par le fait que « Notre capitale, Bamako est la ville qui a le taux de croissance le plus élevé en Afrique, et le 6e au monde » a-t-il ajouté.

Ibrahima Mouhamar Dia

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