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Affaire des bérets rouges : (1) Ibrahim Dahirou Dembélé bientôt dans les mailles du filet
Publié le lundi 17 fevrier 2014  |  L’aube




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Absent de Bamako, la semaine dernière, le Général Ibrahim Dahirou Dembélé, ancien chef d’état-major général des armés est attendu de pied ferme par le juge Karembé. Ainsi, une convocation a déjà été adressée au général Dembélé qui doit également s’expliquer sur la disparition ou l’exécution de bérets rouges à Kati.

Aussi, l’ancien chef d’état-major général des armés et l’ancien ministre de la défense sont fortement soupçonnés d’avoir tenté (sur instruction de Amadou Haya Sanogo) de maquiller le crime en mettant le nom des soldats exécutés sur des listes de militaires affectés au nord. Cependant, le pot au rose a été découvert au camp para d’où les premières dénonciations du maquillage sont parties.

Koumaré et Sinko cités à comparaitre
Deux ministres de l’actuel gouvernement, tous deux des généraux, seraient également cité à comparaitre devant le juge chargé du dossier des bérets rouges. Il s’agit de Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale et de Abdoulaye Koumaré, ministre de l’équipement et des transports. Moussa Sinko était un membre influent de la junte de Kati qui l’a placé dans le gouvernement sous la transition. Mais par la suite, il a pris ses distances d’avec ses compagnons de Kati. A-t-il participé directement ou indirectement au crime ? Etait-il au courant ? Ce sont là, entre autres, des questions qui concernent cet officier.

S’agissant de Abdoulaye Koumaré, il est un fidèle parmi les fidèles du capitaine putschiste Sanogo qui l’avait nommé directeur de cabinet. C’est au moment où il occupait ce poste que le crime a été commis à Diago, une localité qui abritait le charnier des soldats sommairement exécutés. Aussi Abdoulaye Koumaré est soupçonné d’en savoir sur cette affaire et sur bien d’autres crimes perpétrés à Kati pendant la crise. L’officier est donc dans le collimateur du juge Karembé. Celui-ci attendrait qu’ils (Sinko et Koumaré) sortent du gouvernement pour les auditionner.

La Rédaction

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