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Emploi des jeunes : la bourde du ministre Baby !
Publié le mardi 18 fevrier 2014  |  Le Tjikan




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« Quand j’ai expliqué la portée de l’emploi rural à certains jeunes ils m’ont répondu en ces termes : Ce que vous dites, est vrai mais, nous voulons travailler dans un Bureau. Or, c’est le secteur rural qui offre de réelles opportunités d’emplois pour les jeunes. » Cette phrase, du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby, à l’air du déjà entendu. Et laisse transparaître le manque de vision du 1er patron du secteur de la promotion de l’Emploi au Mali. C’est pourquoi, on estime qu’en parlant ainsi, Mahamane Baby peut donner de la sueur froide à ceux qui ont misé sur lui en le propulsant à ce haut niveau de responsabilité. Car, il détient une part importante de la clé de réussite du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, qui a promis aux jeunes 40 000 emplois par an pendant son quinquennat, soit 200 000 emplois pendant les cinq ans de son mandat.
Depuis la deuxième République, le général président Moussa Traoré avait fait de l’emploi rural un élément central de sa politique du développement économique social et culturel. L’envoi des jeunes diplômés à l’Office du Niger pour s’investir dans la terre date de cette époque. La première vague a été déployée sur le terrain en 1988, peu de temps après la politique de ruralisation introduite à l’école.
Ce que l’UDPM appelait en son temps ‘’lier l’école à la vie’’. Depuis cette époque, les jeunes citadins ont jeté leur dévolu sur la bureaucratie qu’au travail sous le soleil dans les champs. Quand bien même que ce dernier rapporte plus que le travail de Bureau.
Nul n’ignore que le salut est dans le développement du secteur primaire qui entraine avec lui le secondaire et le tertiaire. Mais hélas ! Il est vrai, que sous nos cieux, le travail agricole est considéré comme l’emploi le plus dégradant aux yeux des jeunes. Cependant, que le secteur tente de plus en plus les jeunes, il suffit d’avoir une bonne approche, une pédagogie convaincante pour les emballer.

Avant lui, certains ministres ont réussi le pari, c’est pourquoi il doit descendre de son piédestal pour apprendre avec ses collaborateurs, qui ont le savoir faire nécessaire, dont il a besoin pour mettre en œuvre la politique de l’emploi de son patron. Sinon tel qu’il a parlé le vendredi, il donne de la chair de poule et montre son incompétence à remplir valablement la fonction qui lui a été confiée. Il donne l’impression de quelqu’un qui est en court d’idées et qui manque de stratégie viable.

Or dans un pays, où les entreprises se ferment jetant dans la rue des milliers de chefs de famille, l’urgence commande la revalorisation des emplois dits précaire ou rural. Mais, cela ne peut se faire que lorsqu’on a du flair pour sentir l’emploi et le dénicher.

MAD

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