Les responsables de l’Alliance de la communauté arabe du Mali (Al-Carama) étaient face à la presse le lundi 17 février 2014 à la maison de la presse de Bamako.
L’objectif de cette conférence de presse était d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur leur attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali. Les conférenciers ont signalé qu’ils ne font pas parti du MAA, qu’ils ne sont ni dissident du MAA et qu’ils n’ont rien à avoir les groupes armés. La conférence était animée par le secrétaire général d’Al-Carama, Mohamed Ould Mahmoud Mado, entouré par la présidente des femmes et des enfants de l’Alliance, Safia Moulaye, du maire de Salam, Sidi Mohamed Adiawiakoye et d’autres personnalités.
Créer en juin 2012, l’Alliance de la communauté arabe du Mali (Al-Carama) a comme ambition de rassembler les arabes et les autres communautés du Mali. Selon le secrétaire général d’Al-Carama, Mohamed Ould Mahmoud Mado, l’objectif de cette conférence de presse est d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur leur attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali. Et de s’inscrire comme un acteur qui pourrait apporter sa contribution dans le processus de négociation inclusive dont la société civile doit être partie prenante, a-t-il dit. Avant de signaler qu’Al-Carama est l’alliance de la société civile arabe du Mali qui compte plus de 200 tribus et qui n’a rien à avoir avec la branche armée arabe.
Il s’est réjoui du redéploiement progressif de l’administration au nord du Mali surtout l’appareil judiciaire qui sera « nécessaire pour freiner l’arbitraire dans ces localités ». Le Segal a aussi déploré le conflit récent entre Touareg et peulh.
Dans une déclaration de presse lue par la présidente des femmes et des enfants de l’Alliance, Safia Moulaye, Al-Carama se réjoui de l’évolution positive de la situation politique et sécuritaire au Mali tels que l’organisation des élections, la ténue des états généraux de la décentralisation, la tenue des assises sur le nord, la mise en place de l’Assemblée nationale, la réappropriation en cours par le gouvernement du Mali du processus de négociation, processus enclenché par l’accord de Ouagadougou. Al-Carama, dit-elle, affirme son attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, son attachement indéfectible à la cohabitation pacifique entre toutes les communautés nationales en général et celle du nord en particulier, son engagement à consolider l’unité et la cohésion sociale, seul gage de la paix, de la sécurité et du développement dans le nord du Mali, son attachement à contribuer à la bonne gouvernance au Mali à tous les niveaux et à la lutte contre l’impunité.
Al-Carama recommande au gouvernement malien : la sensibilisation en direction de la population malienne par rapport au processus de négociation, l’implication effective des organisations de la société civile nationale conformément au caractère inclusif du processus de négociation, l’organisation de l’accueil et de la réinsertion socio-économique des populations réfugiées et déplacées, la réhabilitation rapide des services sociaux de base.
En fin Al-Carama, par la voix de la présidente des femmes et des enfants, Safia Moulaye, salue l’engagement de la communauté internationale pour avoir contribuer à la stabilisation du Mali. En réponse aux questions des journalistes, les conférenciers ont précisé qu’ils ne font pas parti du MAA, qu’ils ne sont ni les dissident du MAA et qu’ils n’ont rien à avoir les groupes armés. « Nous sommes de la société civile, on a rien à avoir avec les groupes armés. On a appris comme tout le monde qu’il y’a une dissidence du MAA », a dit Mohamed Aly du bureau d’Al-Carama. Le maire de Salam, Sidi Mohamed Adiawiakoye a souhaité beaucoup plus de mobilité pour terroriser les terroristes. « Il faut occupée le nord militairement et économiquement », a-t-il conclu.
Aguibou Sogodogo
