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L’Indicateur Renouveau N° du 21/2/2014

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Affaire bérets rouges : Liberté provisoire pour le capitaine Sanogo ?
Publié le vendredi 21 fevrier 2014  |  L’Indicateur Renouveau




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Détenu depuis novembre 2013 pour complicité d’assassinat dans la disparition forcée de militaires, le chef de l’ex-junte croit à un prochain acquittement. En attendant, par l’entremise de ses avocats dont Me Harouna Toureh, le capitaine Amadou Haya Sanogo a déjà adressé au Tribunal de 1re instance de la Commune III, une demande de liberté provisoire qui n’a pas pour le moment été répondue.

Le chef de l’ex-junte garde l’espoir de retrouver très rapidement la liberté. Pour ce faire, par l’entremise de ses avocats dont Me Harouna Toureh, le capitaine Amadou Haya Sanogo a déjà adressé au Tribunal de 1re instance de la Commune III, une demande de liberté provisoire qui n’a pas pour le moment été répondue. Chez nos confrères de Jeune Afrique, Me Toureh se veut optimiste pour son client. « Nous sommes confiants, nous croyons à un futur acquittement. Nous nous préparons à une nouvelle audition par le juge, cette fois-ci entendu sur le fond du dossier », a-t-il expliqué.

L’ex-capitaine Amadou Haya Sanogo a chuté le 27 novembre 2013. L’officier, ancien chef des putschistes qui ont renversé le président Amadou Toumani Touré, dit ATT, en mars 2012, est emprisonné depuis à l’école de la gendarmerie à Faladié. Il a été mis en examen pour « enlèvements et séquestrations » dans l’affaire des disparitions forcées de bérets rouges dont 21 corps ont été découverts dans un charnier à Diago à 15 km de Kita.
Dans le cadre de la même affaire du ministère public contre le capitaine Amadou Haya Sanogo et autres poursuivis pour enlèvement de personnes, assassinat et complicité de ces infractions, infractions prévues et réprimées par les articles 24, 25, 199 et 240 du code pénal, le juge d’instruction du 2e cabinet du Tribunal de première instance de la Commune III de Bamako, a inculpé et placé la semaine dernière sous mandat de dépôt le général Yamoussa Camara, ex-ministre de la Défense. Le fait qui lui est reproché est la complicité d’assassinat.

Vingt heures plus tard, ce fut le tour de trois autres officiers pour les mêmes motifs d’être inculpés et écroués. Il s’agit du capitaine Amadou Konaré, porte-parole des putschistes de mars 2012, et le capitaine Tahirou Mariko, ancien garde du corps du général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat militaire de la même année, lui-même arrêté pour les mêmes motifs depuis novembre dernier, ainsi que le général Sidy Alhassane Touré, ancien directeur général de la Sécurité d’Etat.

D’autres arrestations sont annoncées comme celle de l’ex-chef d’état-major général, le général Ibrahim Dahirou Dembélé, ainsi que l’ancien directeur général de la gendarmerie, le colonel-major Diamou Kéita. Avec les révélations et dénonciations faites par les premiers inculpés, la liste des personnes à arrêter risque de se rallonger.
Y. C.

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