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L’Inter de Bamako N° 445 du

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Arrestation du général Yamoussa Camara, chef d’état-major particulier du président de la République
Publié le mardi 25 fevrier 2014  |  L’Inter de Bamako




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Au lieu d’un communiqué du gouvernement, qui annonce la mise sous mandat de dépôt du général Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense et des anciens Combattants de la transition, qu’il rappelle au peuple les nouvelles fonctions du général Camara, chef d’état-major particulier du président de la République, M. Ibrahim Boubacar Keïta. Que reste-t-il alors pour un président, lorsqu’il arrête son chef d’état-major particulier?

Le slogan, «Nul n’est au -dessus de la loi», c’est de la poudre aux yeux. Il y a bien des gens au-dessus de la loi. Le roi de Kidal, concepteur spirituel du Mouvement national pour la libération de l’Azawad - MNLA (le MNLA est pire que le SIDA, pandémie du siècle) est-il au-dessus de la loi ? Les hommes de l’Alliance du 23 mai 2006 (qui avaient tué et pris toutes les armes des garnisons de Kidal et de Ménaka ont été reçus en grande pompe à l’époque par les autorités dont le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga avec les bénédictions du général-fuyard «Batista» dont certains sont députés du RPM (parti au pouvoir). Sont-ils au-dessus de la loi ? Ce sont eux les commanditaires du charnier d’Aguel Hoc. C’est le plus grand charnier du 3ème millénaire avec plus de plus cent (100) soldats maliens.

Ceux qui ont pillé les ressources financières du Mali et qui ont empêché à des milliers d’enfants d’aller à l’école, à des milliers de Maliens d’avoir la gratuité de soins sont comparables aux responsables du charnier de Djago. Quand on rend la justice, on la rend d’une manière fondamentale et non dans la sélection. La presse cite certains ministres de l’actuel Gouvernement du Premier ministre Oumar Tatam Ly qui ont des dossiers au Pôle économique, suite à des rapports de la Cellule d’appui aux structures de contrôle de l’Administration (CASCA).

Remettez ces dossiers à la justice. Allez-y à Dakar et ramenez le général «Batista», responsable de tout ce désastre des dix dernières années et allez aussi au-delà de sa gestion, si vous voulez réellement rendre justice au peuple malien. Vous devez avoir en mémoire, le génocide d’Adolph Hitler sur le peuple juif.

A présent, les anciens nazis sont traqués à travers le monde. Pourquoi, le président Modibo Keïta, assassiné tout près en 1977, il n’y a eu jamais ouverture d’un dossier sur les circonstances de sa mort? C’est lui le père de l’indépendance du Mali, le Mali dont les démocrates sont fiers. Mais, on comprend, ce qui est dans la tête des démocrates. Le Mali a commencé avec leur démocratie, démocratie pour l’atteindre, ils ont marché sur les cadavres des Maliens et ils sont même arrivés à fabriquer des morts. La vérité finira toujours par rattraper les voleurs et les menteurs.

C’est le président Modibo qui a montré le chemin du Maroc, le chemin de l’Algérie, de l’Union européenne (UE), de l’Organisation des Nations Unies (Onu), de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA) à ses successeurs.
Nous rappelons au président de l’Assemblée nationale du Mali, M. Issaka Sidibé, qui, dans son discours à l’adresse du président du Parlement européen, a prononcé les groupes de mots «le Mali moderne», que les pierres de ce Mali moderne ont été posées par le président Modibo Keïta et ses compagnons dont M. Mamadou Madeira Keïta, ministre de la Justice, ministre de l’Intérieur des premiers Gouvernements du président Modibo KeÏta.

Et pourtant, lui et ses compagnons ont été traités inhumainement par Moussa Traoré et sa bande du 19 novembre 1968, celui-là même que le président IBK reçoit à son investiture en septembre 2013 et qu’il traite de «grand républicain». On comprend pourquoi, il dit qu’il est grand républicain, car il a été putschiste et après son coup d’Etat, la 2ème République du Mali est née, qui d’ailleurs n’est pas fondamentalement différente d’un régime d’exception.
Il faut rappeler au président IBK que le président Modibo et ses compagnons ont illégalement été détenus pendant sept ans pour certains et dix ans pour d’autres sans jamais être présentés à un juge.

D’ailleurs, ils ont été torturés en février 1973, uniquement parce qu’ils ont eu le courage d’adresser une lettre au chef du CMLN, qui est encore vivant et habite une villa dont l’acquisition a couté 600 millions de FCFA à l’Etat malien. Vous avez en mémoire, la punition de février 1973 à Intadénit (Kidal). Parmi les torturés, il y avait des médaillés d’or de l’indépendance du Mali.

Les commanditaires sont toujours là : Moussa Traoré et Youssouf Traoré. Ils étaient au nombre de 17 responsables dont M. David Coulibaly (paix à son âme), torturé et n’ayant jamais bénéficié de soins médicaux ,il mourut des suites de ses blessures. J’oubliais ! La mort du jeune étudiant Abdoul Karim Camara dit Cabral, torturé à mort au Camp-Para de Bamako? Personne n’a vu sa tombe. Son corps n’a jamais été remis à ses parents. C’est exactement la même chose que le charnier de Djago. Le commanditaire de sa mort est là, bien vivant à Djicoroni dans une villa dorée .

Pour tous ces assassinats Moussa Traoré n’a jamais été inquiété pour une quelconque justice. L’inspirateur des «démocrates patriotes et sincères» était ministre de la Jeunesse et des Sports en mars 1980, date de la mort de Cabral. Il n’avait pas levé le petit doigt et a été chassé du gouvernement par Moussa. Certainement à l’époque, il ne pouvait pas grimper sur un arbre.

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