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Visite réussie du roi Mohamed VI au Mali : Un atout diplomatique pour Bamako
Publié le mardi 25 fevrier 2014  |  Le Tjikan




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Qu’on le veuille ou pas, Bamako est bien fréquentable. La preuve de cette assertion vient d’être donnée de la plus belle manière par le séjour couronné de succès de sa majesté le roi Mohamed VI dans la capitale malienne. Un séjour de plusieurs jours, sans anicroches ni de ratées notables pouvant donner raison à ces incendiaires continuant de faire planer une menace quelconque terroriste sur la cité des trois caïmans.

L’annonce de l’arrivée de sa majesté le roi Mohamed VI du Maroc avait commencé à donner de la sueur froide à de nombreux Maliens. Et pour la simple raison que cela faisait plusieurs semaines à travers des médias et certains sites, des spécialistes en terrorisme (il y’a en a tellement de nos jours) faisaient état de menaces d’attentats sur Bamako. En véritable ami de ce pays pauvre mais riche en histoire et culture, le souverain chérifien a maintenu son agenda sur Bamako. Un grand symbole d’amitié !

Du coup, les autorités publiques maliennes, en retour, étaient dans l’obligation de faire de cette visite royale un événement historique d’envergure nationale. C’est ainsi que des bouchées double ont été mises pour assurer un bon accueil au roi Mohamed VI et sa suite. Non seulement sur le plan sécuritaire qu’en matière d’autres aspects protocolaires. Quarante huit heures, après ce séjour de cinq jours de cette personnalité importante du continent et du monde dans la capitale malienne, il n’est pas exagéré d’affirmer que le régime actuel a réussi un grand pari. Surtout que cette visite d’Etat a été couplée de la venue dans notre pays du président du Conseil européen Herman Van Rompuy. Elle aussi, tenue dans de meilleurs conditions.

Au-delà même des retombées économiques et diplomatiques que ce séjour a enregistré pour notre pays, ce qui a attiré les attentions est bien la réussite organisationnelle des points saillants de son menu. Notamment, les conditions d’hébergement, de déplacements et de planification des activités des hôtes. Si l’on sait que, sa majesté, le roi Mohamed VI est venu dans notre pays avec une forte délégation de personnalités publiques et des affaires du royaume chérifien. Ainsi pendant une semaine, la ville de Bamako a vibré au rythme du royaume chérifien et sous les couleurs du Maroc, ce grand pays magrébin.

Une ville, curieusement apparue propre, rayonnante et sécurisée. Elle avait fini de faire sa toilette quelques jours avant l’arrivée de l’héritier du roi Hassan II (un autre grand ami du Mali). Sur toutes ses grandes artères flottaient par le vent humide sec du climat de fraicheur qui s’est soudainement emparé de la ville de Bamako, les drapeaux des deux pays ou les portraits des ses deux hautes personnalités, la main dans la main : IBK- Mohamed VI. Sur les principaux boulevards dont celui de l’indépendance, des jalonnements à perte de vue des éléments des forces de sécurité avec arme au poing. Au niveau des carrefours mouvementés des éléments du CCR (Compagnie de la Circulation Routière) veillaient à la régulation de la circulation et dégageaient avec promptitude les passages des officiels.

Au pas de course, toutes les activités au programme durant ces cinq jours ont été exécutées à bon échéant. Notamment la cérémonie de prière de vendredi à la grande mosquée de Bamako, les conférences, échanges et signatures d’accords dans les grands hôtels et départements ministériels. Idem pour les autres visites, d’inauguration et de pose de première pierre du roi Mohamed VI en compagnie de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéita.

Bref, ce séjour royal a permis à notre pays de renouer avec ses habitudes d’organisation des grands événements, mais aussi de donner la preuve que la normalité est bien de retour chez nous. Ceux qui doutent de cette réalité peuvent continuer à perdurer dans leur posture pyromane. Sinon Bamako est maintenant bien fréquentable et même vivable.

« Quand j’ai dit que je devais venir au Mali, tous mes proches se sont regroupés autour de moi. Les uns et les autres se jetaient dans mes bras comme si je partais sur un champ de guerre où le retour n’est pas assuré », nous témoignait un Néerlandais à Segou, lors du festival sur le Niger.
Moustapha Diawara

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