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Application de la Charia à Tombouctou : Le racisme des juges islamistes décrié par les populations
Publié le jeudi 26 juillet 2012   |  Waati


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© Autre presse par DR
Un Groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)


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La volonté d’Ançar Dine et de son allié Aqmi d’islamiser le Mali n’est un secret pour personne. Les populations des villes sous occupation sont déjà sous le joug de cette islamisation. A Tombouctou ainsi qu’à Gao, des citoyens se sont vus fouettés par les islamistes à tort ou à raison. Dans la plupart des cas, les condamnés l’ont été de façon injuste, c’est à dire contradictoirement aux principes de l’islam. Après avoir fouetté un coupable sur simple dénonciation sans les prendre sur les faits comme le recommande la religion, les islamistes ont passé le rubicond lorsqu’ils se sont attaqués aux mausolées et aux mosquées à Tombouctou.

La semaine dernière, l’extrême a été atteint à Tombouctou. Cette histoire vraie qui est arrivée dans la ville des 333 saints mérite d’être portée à la connaissance de l’opinion nationale et internationale. Une patrouille d’islamistes est tombée nez à nez avec un berger du village de Koîma. Sans autre forme de procès, ils décident de lui retirer l’une de ses bêtes. Le berger s’oppose. Les choses tournent mal et le berger est abattu sauvagement par un combattant islamistes. Les parents de la victime s’insurge et demande justice. Ils portent plainte au près du tribunal islamique de Tombouctou. Le responsable est appréhendé et conduit devant les juges. Après plusieurs heures de débats, il est reconnu coupable.

A la surprise générale des parents de la victime, le coupable n’est pas condamné à la peine de mort. Immédiatement, les parents interpellent les juges. Pour eux, toute personne qui met fin à la vie de son prochain doit aussi mourir. A cette préoccupation des parents de la victime, les juges donneront une réponse ahurissante. Il leur sera notifié que lorsque la victime a une peau noire et que le coupable a une peau blanche, il n’est pas tué. Le coupable blanc doit seulement payer l’équivalent de l’âme du défunt à la peau noire. Le coupable à la peau blanche est tué, dans le cas où, sa victime est aussi blanche. Les parents sont rentrés meurtris dans leur village sans connaître le montant et quand il leur sera versé.

Et tous ces arguments sont avancés au nom de leur l’islam, c’est-à-dire dit au nom de leur coran et non celui de Dieu. La même scène se reproduit dans le village de KomeyeKoukou. Là, aussi, à la suite d’une altercation entre un combattant et un villageois, le combattant islamique abat froidement son adversaire. Le même verdict est tombé. Il a été condamné à payer l’équivalent de l’âme. On voit dès lors que les islamistes ont leur règle à eux différents de celles fixées par le saint Coran. Le Coran est la parole de Dieu et Dieu ne fait pas de différence entre le blanc et noir, mais fait seulement la différence entre le croyant et le mécréant.

Anta H

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