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Calvaire des jeunes médecins en spécialisation : L’AMESMA tape le macadam!
Publié le vendredi 28 fevrier 2014  |  Le Tjikan


© Autre presse par DR
Hôpital Gabriel Toure


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Au Mali, la spécialisation dans le domaine de la médecine relève d’un parcours du combattant. Pour protester contre la mauvaise condition de formation et de travail des jeunes médecins en spécialisation, l’Amicale des Médecins en Spécialisation au Mali (AMESMA) a organisé une marche hier mercredi 26 février dans le but de porter à l’attention des autorités leurs revendications. Relatives : à l’acquisition d’un statut de C.E.S, la relecture des textes de spécialisation, la prise en charge des frais d’inscription et pédagogique, l’octroi de bourse de subsistance, entre autres.

La marche qui a eu pour point de départ le CHU Gabriel Touré s’est terminée au siège de l’Assemblée Nationale par la remise d’un mémorandum aux parlementaires.
« Stop à l’exploitation des médecins en spécialisation, Nous sommes aussi fils de ce pays, Nous voulons un statut… ».Tels étaient, entre autres, les slogans que l’on pouvait lire sur les banderoles des jeunes médecins. Devant le siège de l’institution parlementaire, le secrétaire général de l’Amicale des médecins en spécialisation, Dr. Drissa Sangaré, après lecture de la déclaration a été reçu par le premier vice président de l’Assemblée Nationale à qui il remettra le mémorandum.

Pour le secrétaire général de l’AMESMA, les médecins en spécialisation sont de jour et de nuit dans les structures de santé pour faire des prestations de service dans le cadre du stage pratique. Mais, malgré tout, déplore-t-il, ils demeurent des agents de santé mal traités en dépit de leur rang dans la hiérarchie de la santé. Qu’ils ne bénéficient rien de la part des établissements publics hospitaliers au niveau desquels ils assurent des gardes, des prises en charge des cas d’urgence en gynéco-obstétrique, en réanimation, au service des urgences, et la chirurgie simple et bien d’autres services spécialisés.

En remettant le document au premier vice président de l’AN, les responsables de l’AMESMA ont déclaré croire fermement aux parlementaires qui, selon eux, constituent le dernier recours pour les médecins en spécialisation.

Pour sa part, en recevant le document, l’honorable Mamadou Tounkara a promu de transmettre leurs doléances à qui de droit.

Dans le document qu’ils ont soumis à l’Assemblée Nationale, l’AMESMA fait une série de propositions de solutions parmi lesquelles, la création d’un statut de C.E.S. en spécifiant les conditions d’affectation dans les EPH, leurs rémunérations ou autres prébendes dans ces structures, la révision des règlements et d’arrêtés sur la spécialisation au Mali en termes de durée, d’organisation des évaluations, du contenu de la formation, de supervision de l’encadrement, d’outils de formation.

Aussi, le déficit en spécialistes étant criard dans notre pays, l’AMESMA souhaite l’encouragement des jeunes vers la spécialisation par la prise en charge des frais d’inscription et pédagogique. L’octroi de bourse de subsistance par le Ministère de l’Enseignement Supérieur aux C.E.S, la poursuite des primes de garde et le respect de la durée de l’année académique sont autant de pistes de solutions proposées pars l’AMESMA.

Daniel Kouriba

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